#FrenchRevolution #Fruncut #Resistance 14 juillet: rassemblement à la Bastille pour que Sarkozy DEGAGE !
Une centaine de personnes, pour la plupart des militants des droits  de l'Homme, se sont rassemblées aujourd'hui à la Bastille pour défendre  "les valeurs de la République" et protester contre la politique  sécuritaire du gouvernement, à l'occasion de la fête du 14 juillet, a  constaté un journaliste de l'AFP.
Réunis à l'appel du Collectif "Non à la politique du pilori", né au  lendemain du discours sécuritaire de Nicolas Sarkozy à Grenoble le 30  juillet 2010, les manifestants se sont insurgés contre "la dérive vers  l'extrême-droite qui s'organise de plus en plus dans notre pays et qui  défigure notre République", a dit Jean-Pierre Dubois, président de la  Ligue des Droits de l'Homme (LDH). 
Le choix de l'endroit ainsi que la date de la Fête nationale pour ce  rassemblement n'est pas anodin, puisqu'il coïncide avec le "222ème  anniversaire de la prise de la Bastille" et que "ce 14 juillet est le  dernier avant l'échéance présidentielle de 2012", a souligné le  résistant Raymond Aubrac, 97 ans. Il a dénoncé l'acharnement des  autorités "à dresser les citoyens les uns contre les autres", à jeter "à  la vindicte publique les Roms, les gens du voyage, les Français  d'origine étrangère, les gens des quartiers populaires...", insistant  sur l'attachement aux valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité. 
Le Syndicat de la magistrature (SM, gauche) ainsi que le Syndicat des  avocats de France (SAF, gauche) ont tour à tour dénoncé une  "instrumentalisation" de la justice par le pouvoir et la baisse de ses  moyens. Egalement pointée du doigt la politique du chiffre "qui jette à  la frontière de nombreux ressortissants étrangers" et "un amalgame  permanent entre la délinquance et l'immigration ou entre le chômage et  la question de l'immigration", a renchéri Jérôme Martinez, de la Cimade,  une des associations habilitées à intervenir en faveur des étrangers en  rétention. 
Le collectif "Non à la politique du pilori", qui organisait d'autres  rassemblements en France jeudi, regroupe 110 organisations associatives  et syndicales ainsi que des partis de gauche. Sa première mobilisation,  le 4 septembre 2010, avait rassemblé dans toute la France plus 77.000  personnes, selon le ministère de l'Intérieur, 100.000 selon les  organisateurs, contre la politique sécuritaire du gouvernement jugée  "xénophobe" notamment à l'endroit des Roms.
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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