Affichage des articles dont le libellé est précaire. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est précaire. Afficher tous les articles

samedi 16 avril 2011

RSA SUPPRIMÉ POUR LES CHOMEURS !

Alors que 98,35% des emplois crées en 2010 n’étaient QUE du travail intérimaire !

Patrick Buisson un conseiller de Sarkozy veut supprimer le RSA aux chômeurs pour stopper « l’assistanat »

Mais selon médiateur de la République Jean-Paul Delevoye cette décision de« Réserver le RSA aux Français qui ont un travail est une idées « complètement folle » !! » représente la FIN DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE !.

Temoignage de Mg Vegeta : « la blague j’ai 23 bientot 24 ans et on m’a dit il faut avoir travaillé 2 ans dans les 3 ans passé mais la blagues car il faut avoir travaillé a temps plein dans ce cas la pendant c’est deux ans on profite du chomdu et la GROSSE BLAGUE les moins de 25 ANS dans le baba c’est sa la FRANCE »

L’autre blague : 98,35% des emplois créés en 2010 n’étaient que du travail intérimaire … Autrement dit : travailler 2 ans sur 3 est une mission impossible … L’autre question : RSA = GROSSE BLAGUE ou GROSSE CAROTTE ?



Source:  Pour Une Révolution Française Immédiate
http://www.purfi.info/2011/04/rsa-supprime-pour-chomeurs/

jeudi 14 avril 2011

Fête des précaires et du pissenlit























Le samedi 30 avril 2011, comme chaque fin de mois, ça fera déjà dix jours que nous serons à découvert.
Nous sommes salarié-e-s au SMIC, en CDD, en Interim, à temps partiel, en Contrat Unique d’Insertion, stagiaires de longue durée à 30% du SMIC, bac + 5 en Service Civique à 540€ par mois, auto-entrepreneurs, pigistes, intermittents, chômeurs en interim, travailleuses au black au RSA, travailleurs au black, jeunes n’ayant pas droit au RSA, saisonniers, étudiants-salariés… Nous galèrons pour trouver un emploi et un logement, pour payer le loyer.
Nous galérons pour remplir le caddie chez ED. Nous voulons vivre, pas survivre. Nous voulons payer des impôts. Nous voulons payer nos restos, aller au ciné, partir en vacances, arrêter de taxer nos parents, avoir le temps et la place pour élever des enfants, nous doucher avec du gel douche bio, manger du filet de bœuf plutôt que des surgelés, aller chez le dentiste pour retrouver le sourire.
Notre précarité est une insulte au passé, alors que nos parents et nos grands-parents ont travaillé pour notre accès à l’éducation, à la sécurité sociale, pour le droit du travail, et pour notre liberté. Privés de stabilité et soumis à la flexibilité, notre avenir est hypothéqué. “C’était mieux Avant”, on finit par le croire. Parce que nous refusons cette fatalité, nous ne nous laissons pas abattre par ce manque de perspective.
Nous sommes des millions ! On se croise tous les jours dans la rue, dans le métro, au boulot, dans les facs, à Pôle Emploi ou à la CAF, ou à l’heure de l’apéro. Nous sommes éparpillé-e-s et isolé-e-s.


Le samedi 30 avril, rassemblons-nous. A défaut de se payer notre brin de muguet du 1er mai, célébrons le pissenlit pour ne pas le manger par la racine. Avant la fête des travailleurs, retrouvons-nous pour la journée du Pissenlit, fête des précaires. Ce jour là, rendons nos galères visibles. Quelles que soient vos convictions, vos revendications, votre situation, rejoignez nous. En écho à l’énorme mobilisation des précaires portugais le 12 mars, nous vous donnons rendez-vous à Paris tout au long de la rue de Lisbonne, pour un défilé festif, pacifique et non-partidaire contre la précarité. Fabriquez pour l’occasion vos propres panneaux, pancartes, banderoles, et inscrivez-y vos coups de gueules et vos messages. Rendez-vous le samedi 30 avril pour un défilé festif, pacifique et non-partidaire !

Carole, 28 ans, salariée depuis 10 ans, au SMIC, encore dépendante de ses parents.
Xavier, 36 ans, chômeur, auto-entrepreneur.
Lily, 25 ans, bac+5, en Service Civique prolongé à 540 euros par mois.
Dimitri, 24 ans, serveur, travaille 50 heures par semaine dont 30 heures non déclarées.
David, 26 ans, chômeur en reconversion professionnelle dans le secteur social.
Nikos, 27 ans, vacataire dans la fonction publique.

http://fetedesprecaires.org