Selon la préfecture de police de Paris, 345 personnes ont ensuite été placées en garde à vue à Paris, dans les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne.
Suite à la nuit du 13 au 14 juillet 2010, Brice Hortefeux avait annoncé l'arrestation de 392 personnes dans tout le pays (AFP)
Au total, la nuit du jeudi 14 juillet au vendredi 15, la préfecture de police de Paris a comptabilisé 217 interpellations et 125 placements en garde à vue à Paris et sa petite couronne (départements 75, 92, 93 et 94).
Un premier bilan, pour la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 juillet faisait état de 328 interpellations et 220 personnes placées en garde à vue .
"Aucun incident sur l'ensemble des bals"
Selon un communiqué de la préfecture de police, les interpellations intervenues dans la nuit du 13 au 14 font suite à une "stratégie de fort maillage des secteurs par les effectifs à disposition". Elle précise aussi que "contrairement aux années précédentes, aucun incident particulier n'a été rapporté sur l'ensemble des bals", et les forces de l'ordre sont intervenues "dans de nombreux cas avant la commission de violences urbaines."
Champ-de-Mars : "aucun évènement grave"
Revenant sur la nuit du 14 au 15 juillet, la préfecture de police, via un autre communiqué, précise "qu'aucun événement grave n'a été signalé" sur le Champ-de-Mars, à Paris, où environ 500.000 personnes s'étaient rassemblées. Elle a comptabilisé à cet endroit 269 interventions sanitaires (personnes secourues par les pompiers) et 10 évacuations (personnes transportées par les pompiers), et précise que 9 personnes ont été interpellées pour "vols, ivresses et jets de pétards".
Même si les éléments ci-dessous ne sont pas exhaustifs, plusieurs incidents et incendies de véhicules ont eu lieu à Paris et en région parisienne dans la nuit du 13 au 14 juillet.
Affrontements avec les CRS dans le XIXe
A Paris, plusieurs incidents liés à l'utilisation de pétards ou de feux d'artifice ont été relevés dans le XIe, XIIe, XIXe et XXe arrondissements, selon Le Parisien, qui précise que des affrontements (jets de projectiles) ont opposé pendant "près de trois heures" des individus et des CRS aux abords de la cité Curial.
"Un peu moins d'une cinquantaine de véhicules ont été brûlés" dans le Val-de-Marne, "moins que l'année dernière" commente une source policière. Selon Le Parisien, une dizaine de voitures ont brûlé à Champigny.
Dans le Val-d'Oise, cinq personnes (trois majeurs et deux mineurs) ont été interpellées et placées en garde à vue pour dégradation de véhicules à Franconville. Selon une source policière, une personne qui était dans un des véhicules a été légèrement blessée.
Voitures incendiées à Meaux, Lognes et Brie-Comte-Robert
Une source policière indique aussi qu'un véhicule de police a été la cible de projectiles, mercredi soir vers 22 h à Champs-sur-Marne, en Seine-et-Marne. Personne n'a été blessé. Trois voitures ont aussi été incendiées à Meaux, Lognes et Brie-Comte-Robert, où le propriétaire du véhicule a été légèrement blessé suite à une explosion.
Une dizaine de voitures ont été brûlées à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, précise aussi Le Parisien. Selon le quotidien, des affrontements entre jeunes et policiers ont aussi éclaté aux Mureaux.
Au moins une dizaine de véhicules ont été incendiés à Creil et dans ses environs, dans l'Oise.
Pas de bilan du ministère pour "éviter toute surenchère"
A l'instar de l'an dernier et comme pour la Saint-Sylvestre, le ministère de l'Intérieur ne fournira pas de bilan détaillé sur les incidents liés au 14 juillet, "ni sur le nombre d'interventions, ni sur le nombre de voitures brûlées" précise vendredi 15 juillet au Nouvel Observateur une source au ministère de l'Intérieur.
Le but étant, comme le rappelle cette source, "d'éviter toute surenchère et toute compétition entre départements." Cette décision, quand elle a été prise, avait suscité de vives réactions, le PS reprochant notamment au gouvernement un manque de transparence.
392 interpellations en France en 2010
L'an dernier, suite à la nuit du 13 au 14 juillet 2010, le ministère de l'Intérieur, via l'ancien ministre Brice Hortefeux, avait annoncé l'arrestation de 392 personnes dans tout le pays, soit 152 de plus qu'en 2009.
Comment expliquer que 392 personnes aient été interpellées dans toute la France la nuit du 13 au 14 juillet dernier alors qu'un an après, 328 personnes ont été interpellées à Paris et en petite couronne ? Interrogée à ce sujet par Le Nouvel Observateur, la même source au ministère de l'Intérieur ne souhaite pas faire de commentaire.
Egalement contactés vendredi par Le Nouvel Observateur, les syndicats de police SGP Unité Police FO, Alliance et Synergie Officiers n'étaient pas disponibles pour l'instant.
Le Nouvel Observateur
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110715.OBS7106/14-juillet-545-interpellations-a-paris-et-sa-petite-couronne.html
Un premier bilan, pour la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 juillet faisait état de 328 interpellations et 220 personnes placées en garde à vue .
"Aucun incident sur l'ensemble des bals"
Selon un communiqué de la préfecture de police, les interpellations intervenues dans la nuit du 13 au 14 font suite à une "stratégie de fort maillage des secteurs par les effectifs à disposition". Elle précise aussi que "contrairement aux années précédentes, aucun incident particulier n'a été rapporté sur l'ensemble des bals", et les forces de l'ordre sont intervenues "dans de nombreux cas avant la commission de violences urbaines."
Champ-de-Mars : "aucun évènement grave"
Revenant sur la nuit du 14 au 15 juillet, la préfecture de police, via un autre communiqué, précise "qu'aucun événement grave n'a été signalé" sur le Champ-de-Mars, à Paris, où environ 500.000 personnes s'étaient rassemblées. Elle a comptabilisé à cet endroit 269 interventions sanitaires (personnes secourues par les pompiers) et 10 évacuations (personnes transportées par les pompiers), et précise que 9 personnes ont été interpellées pour "vols, ivresses et jets de pétards".
Même si les éléments ci-dessous ne sont pas exhaustifs, plusieurs incidents et incendies de véhicules ont eu lieu à Paris et en région parisienne dans la nuit du 13 au 14 juillet.
Affrontements avec les CRS dans le XIXe
A Paris, plusieurs incidents liés à l'utilisation de pétards ou de feux d'artifice ont été relevés dans le XIe, XIIe, XIXe et XXe arrondissements, selon Le Parisien, qui précise que des affrontements (jets de projectiles) ont opposé pendant "près de trois heures" des individus et des CRS aux abords de la cité Curial.
"Un peu moins d'une cinquantaine de véhicules ont été brûlés" dans le Val-de-Marne, "moins que l'année dernière" commente une source policière. Selon Le Parisien, une dizaine de voitures ont brûlé à Champigny.
Dans le Val-d'Oise, cinq personnes (trois majeurs et deux mineurs) ont été interpellées et placées en garde à vue pour dégradation de véhicules à Franconville. Selon une source policière, une personne qui était dans un des véhicules a été légèrement blessée.
Voitures incendiées à Meaux, Lognes et Brie-Comte-Robert
Une source policière indique aussi qu'un véhicule de police a été la cible de projectiles, mercredi soir vers 22 h à Champs-sur-Marne, en Seine-et-Marne. Personne n'a été blessé. Trois voitures ont aussi été incendiées à Meaux, Lognes et Brie-Comte-Robert, où le propriétaire du véhicule a été légèrement blessé suite à une explosion.
Une dizaine de voitures ont été brûlées à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, précise aussi Le Parisien. Selon le quotidien, des affrontements entre jeunes et policiers ont aussi éclaté aux Mureaux.
Au moins une dizaine de véhicules ont été incendiés à Creil et dans ses environs, dans l'Oise.
Pas de bilan du ministère pour "éviter toute surenchère"
A l'instar de l'an dernier et comme pour la Saint-Sylvestre, le ministère de l'Intérieur ne fournira pas de bilan détaillé sur les incidents liés au 14 juillet, "ni sur le nombre d'interventions, ni sur le nombre de voitures brûlées" précise vendredi 15 juillet au Nouvel Observateur une source au ministère de l'Intérieur.
Le but étant, comme le rappelle cette source, "d'éviter toute surenchère et toute compétition entre départements." Cette décision, quand elle a été prise, avait suscité de vives réactions, le PS reprochant notamment au gouvernement un manque de transparence.
392 interpellations en France en 2010
L'an dernier, suite à la nuit du 13 au 14 juillet 2010, le ministère de l'Intérieur, via l'ancien ministre Brice Hortefeux, avait annoncé l'arrestation de 392 personnes dans tout le pays, soit 152 de plus qu'en 2009.
Comment expliquer que 392 personnes aient été interpellées dans toute la France la nuit du 13 au 14 juillet dernier alors qu'un an après, 328 personnes ont été interpellées à Paris et en petite couronne ? Interrogée à ce sujet par Le Nouvel Observateur, la même source au ministère de l'Intérieur ne souhaite pas faire de commentaire.
Egalement contactés vendredi par Le Nouvel Observateur, les syndicats de police SGP Unité Police FO, Alliance et Synergie Officiers n'étaient pas disponibles pour l'instant.
Le Nouvel Observateur
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110715.OBS7106/14-juillet-545-interpellations-a-paris-et-sa-petite-couronne.html
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