Affichage des articles dont le libellé est Collectif69. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Collectif69. Afficher tous les articles

mercredi 11 mai 2011

Actuchomage.org : En finir avec l’«assistanat», c’est possible !

Pour lutter contre ce que Laurent Wauquiez appelle, sur la base d'un diagnostic sciemment faussé, «le cancer de la société française», il existe trois solutions.

1. AUGMENTER LES SALAIRES ET CRÉER DES EMPLOIS

Contrairement à ce que prétend Laurent Wauquiez, ce ne sont pas les aides sociales qui sont trop élevées (elles permettent à peine de survivre !) : c'est le travail — enfin, l'emploi — qui, outre le fait qu'il se raréfie, ne paie plus.

Avec ses 20% de Smicards, la France est la championne des rémunérations au minimum légal et le pays d'Europe où la distribution des salaires est la plus concentrée vers le bas de l'échelle. La moitié de nos salariés gagne moins de 1.600 € nets par mois [1] et le quart, moins de 750 €. Ce qui est plutôt remarquable, c'est qu'autant de personnes acceptent de s'échiner pour si peu ! Laurent Wauquiez en est tout à fait conscient, et il joue là-dessus pour liguer les travailleurs pauvres contre les miséreux.

Autre plaie purulente : la dégradation de l'emploi, en quantité comme en qualité. Sévissant depuis trois décennies — c'est-à-dire depuis que le capitalisme a commencé sa mue et s'est «financiarisé» —, le chômage de masse fait des ravages, privant au bas mot et de manière récurrente 10% de notre population active du moyen le plus normé de subvenir à ses besoins, tandis que la précarisation de l'emploi devient structurelle : 80% des offres actuellement disponibles concernent des jobs précaires ou indignes, l'intérim est le premier employeur privé de France, et 18% de nos salariés travaillent à temps partiel. D'où, pour des millions de Français, l'impossibilité d'échapper à cet «assistanat» tant décrié [2] où les cas de fraude relèvent davantage de la survie que de la rapacité.

Le serpent finit par se mordre la queue, puisque les conséquence du chômage et de la précarité sont non seulement l'appauvrissement des populations concernées — ce qui a une incidence sur notre PIB, essentiellement tiré par la demande intérieure —, mais la mise en danger de notre protection sociale, ses recettes provenant exclusivement des revenus du travail. En clair : on scie la branche !

Il est donc évident que, pour booster la croissance et sauver la Sécu ou l'Unedic, il faut non seulement augmenter les salaires mais créer des emplois. Et cela est tout à fait possible : il suffit d'avoir le courage de relocaliser nos activités, de stimuler l'innovation et, surtout, reconfigurer le partage de la valeur ajoutée. En effet, celui-ci a été modifié depuis les années 80 : la part des salaires dans le PIB a reculé de 10 points en faveur des profits, non pour investir davantage mais pour enrichir toujours plus le pouvoir actionnarial, au détriment des salariés et de l'emploi.

Le système économique dans lequel nous nous enfonçons est incapable de relever le défi : bien au contraire, il se nourrit de ces fléaux et en fustige les victimes pour mieux le perpétuer, détournant ainsi l'opinion publique de son impéritie. Tant que ses gardiens — dont, en France, Laurent Wauquiez fait modestement partie — veilleront au grain, les salaires resteront bas et la précarité continuera à gagner du terrain; les alinéas 5 et 11 du Préambule de notre Constitution ainsi que les articles 4, 23 et 25 de la Déclaration universelle des Droits de l'homme seront bafoués.

Pour mettre à bas ce système failli, il faudrait une révolution d'ampleur. Cette première solution est donc inenvisageable dans l'immédiat.

2. INSTAURER UN REVENU UNIVERSEL

Admettons que l'emploi continue à tomber en miettes et à s'amenuiser, tant il est vrai que le progrès techn(olog)ique, sensé nous faciliter le travail, vise à remplacer les humains par des machines. En quelques décennies, notre productivité a décuplé tout en ayant recours, proportionnellement, à une main d'œuvre de plus en plus réduite : or, c'est l'activité salariée qui finance la protection sociale tandis que les machines sont, elles, exemptées de cotisations.

Ces progrès ont aussi contribué à faire reculer la mortalité et augmenter notre espérance de vie. Or, malgré cette évolution qui devrait être considérée comme un bienfait, la «valeur travail» — archaïsme bêtement légitimé par «l'emploi» moribond — demeure le pilier de notre société, excluant ainsi de la norme et des richesses créées des millions d'actifs dont on estime n'avoir plus besoin. Non seulement ces personnes sont condamnées à croupir dans la pauvreté mais, de surcroît, stigmatisées tandis que l'heure de la retraite, elle aussi jugée problématique par nos dirigeants, s'éloigne...

Que faire de tous ces individus «en trop» ? Une première idée — d'inspiration humaniste — est en train d'émerger, partant du constat que la richesse abonde et qu'il faut, dans l'intérêt de tous, modifier en profondeur l'organisation de sa distribution : il s'agit du revenu universel (versé à tous) et inconditionnel (exempté de tout contrôle social), procurant à chacun autonomie et liberté de choix. Un concept qui renoue avec nos textes fondateurs.

Selon l'économiste Bernard Friot, pour en finir avec le chômage, l'assistanat et la pauvreté, il faut en finir avec l'emploi. «L'emploi est une institution mortifère qui exclut une partie de la population du travail, et qui empêche l'autre de bien travailler. (…) L'emploi fait de nous des "demandeurs". (…) Si on supprime l'emploi, on supprime le chômage», dit-il. Après avoir drastiquement rétabli le partage de la valeur ajouté en faveur du salariat, il propose un «salaire à vie» géré par la Sécurité sociale. Sur cette base, libre à chacun d'exercer son activité.

Selon feu l'économiste Jacques Marseille, il faut abolir le vieux dogme instituant «que tout homme est obligé de travailler pour avoir le droit de vivre», sortir de l'aliénation salariale et faire confiance aux individus. Il propose une «allocation universelle» cumulable avec des revenus d'activité et financée par la fusion de dispositifs déjà existants.

Selon l'économiste Yoland Bresson, tout échange de temps, peu importe sa forme, est créateur de richesse et participe à la production de la richesse commune. Parce qu'on existe et qu'on est partie intégrante d'une communauté, donc source d'une multiplicité d'échanges, on doit bénéficier d'une part de cette richesse. Il propose un «revenu d'existence» introduit de manière progressive et géré par un organisme financier national, lui aussi cumulable avec des revenus d'activité.

Ce ne sont que trois exemples : d'autres théories circulent. Dans tous les cas de figure, le financement ne pose aucun problème. Seules les modalités de mise en œuvre varient.

C'est un concept de bon sens, et il faudra y venir. Sinon, il reste une troisième solution...

3. INSTAURER LE «SUICIDE CITOYEN»

Que faire de tous ces individus «en trop» ? La seconde idée — très radicale — ne s'encombre pas d'hypocrisie. Si elle était adoptée, elle s'avérerait très efficace. Nous l'avions déjà suggérée à Patrick Buisson (qui voulait «réhabiliter le travail» et «lutter contre l'assistanat» en réservant le RSA «aux Français qui ont un travail») et à Xavier Bertrand (qui veut faire baisser le taux de chômage coûte que coûte). Nous la soumettons aujourd'hui à Laurent Wauquiez, encombré par tous ces «cancéreux»...

Pour en finir avec l'«assistanat», nous proposons à Laurent Wauquiez de se rapprocher de Roselyne Bachelot et Xavier Bertrand, en alliance avec de grands laboratoires pharmaceutiques, afin d'élaborer une pilule magique qui serait délivrée gratuitement à tous ces indésirables (chômeurs, RSAstes, basanés, handicapés, et pourquoi pas syndicalistes ou salariés dépressifs…).

Pour ne pas faire d'amalgame avec les méthodes d'un autre temps, cette pilule serait prescrite «sur la base du volontariat». Son effet serait doublement bénéfique, car qui n'a pas pensé à mettre fin à ses jours, accablé par l'échec, angoissé à l'idée de ne plus pouvoir payer son loyer et se retrouver à la rue ? Qui n'a pas songé qu'en finir dignement avec ce monde cruel serait préférable que de continuer à survivre avec 400 € par mois et le minimum vieillesse pour horizon ? Non seulement le «suicide citoyen» soulagerait définitivement toutes ces personnes condamnées à la mort sociale dans une lente agonie, mais permettrait de réaliser des économies immédiates !

A ceux qu'on a exclus du système et qui n'ont pas pu remonter dans le train de choisir : Ou tu continues à vivre dans la misère et la honte en grévant les finances publiques, ou tu te retires dignement et sans douleur, promis ! Et pour féliciter ceux qui, par ce geste empreint de civisme, auront décidé de ne plus rien coûter à la France, pourquoi ne pas imaginer une petite récompense, comme la prise en charge des frais d'incinération en partenariat avec Roc-Eclerc ? Au total, l'investissement serait moins onéreux que celui de la grippe A, et très rapidement amorti.

Allez, Monsieur Wauquiez, un peu de franchise et d'imagination, que diantre !

SH

[1] Pour expliquer ce phénomène, il faut faire le lien avec les allègements généraux dits «pour l'emploi», ces exonérations de cotisations sociales appliquées aux bas salaires de façon dégressive jusqu'à 1,6 Smic qui coûtent, chaque année, quelque 23 milliards d'euros à l'Etat. Deux remarques :
• Ces exonérations sont des trappes à bas salaires puisque, pour en bénéficier, les employeurs tendent à maintenir leurs rémunérations sous ce seuil.
• Les employeurs qui, bénéficiant de ces exonérations, persistent à se plaindre du «coût du travail» sont donc des menteurs.
Et, de manière générale, tous ceux qui nous disent que le «coût du travail» nuit à la compétitivité et aggrave nos déficits publics et sociaux sont des menteurs !

[2] Comble de l'hypocrisie : en créant, par exemple, la prime pour l'emploi (PPE) ou le RSA "activité", nos dirigeants ont implicitement reconnu que le travail ne paie pas. Une évidence qu'ils préfèrent taire. Sous couvert de «rendre le travail plus incitatif», ils ont recouru à ces nouveaux dispositifs d'assistance alors qu'ils les déplorent.

Source:
http://www.actuchomage.org/2011051015642/Social-economie-et-politique/comment-en-finir-avec-llassistanatr.html

Actuchomage: Vous êtes un cancer social !‏

Une (petite) Lettre d'Actuchomage.
 
Bonjour,
 
On vous l'annonce depuis un moment déjà. Eh bien, ils vont finir par  
le mettre en oeuvre.
 
Quoi donc ?
 
L'esclavagisme moderne, sauce UMP.
 
C'est monsieur Laurent Wauquiez qui s'y colle.
 
"Il est temps d'éradiquer le cancer de la société française :  
l'assistanat".
 
Allez, les pauvres, au boulot !
 
Vous touchez le RSA ? Eh bien vous travaillerez 5 heures par semaine.  
Y'en a marre des fainéants qui se la coulent douce.
 
C'est une question "de Justice sociale à l'égard de celles et ceux qui  
travaillent dur", comme dirait l’autre, Sarkozy.
 
Bon, le travail obligatoire pour les Chômeurs n'est pas encore adopté,  
pas encore voté. Mais il nous pend au nez.
 
On parie que cette proposition sera dans le programme 2012 du candidat  
Sarkozy ?
 
On parie ?
 
Par contre, éradiquer le Chômage, la Précarité, les Inégalités et la  
Pauvreté, ces cancers de la société française, ce n’est pas à l’ordre  
du jour.
 
Si vous voulez savoir ce que tout cela nous inspire. Une seule  
adresse : www.actuchomage.org
 
Merci à Vous
 
La Rédaction d'Actuchomage

mardi 10 mai 2011

Rebellyon.info : Ne laissons pas Lyon devenir un laboratoire de l’extrême-droite

Ne laissons pas Lyon devenir un laboratoire de l’extrême-droite

Le 14 mai : une « marche des cochons » anodine ? Non : un test pour l’extrême-droite !
Jusqu’à présent, les fascistes ne s’étaient pas sentis assez nombreux et forts pour défiler dans nos rues et propager leurs idées nauséabondes. Aujourd’hui, ils organisent leur« marche nationale des cochons » surfant sur l’islamophobie ambiante.
Communiqué de presse du col­lec­tif 69 : La mani­fes­ta­tion Antifasciste est main­te­nue

MaJ 9/05 à 15h30 : Lors de leur confé­rence de Presse, les iden­ti­tai­res ont appelé leurs par­ti­sans à se réunir place St Jean le 14 mai. Les dépla­ce­ments depuis d’autres villes sont main­te­nus. La mobi­li­sa­tion anti­fas­ciste conti­nue.

MaJ le 6/05 à 18h30 : Le tri­bu­nal admi­nis­tra­tif a refusé le recours en jus­tice des iden­ti­tai­res.

MaJ le 4/05 à 15h30 : la Préfecture vient d’annon­cer l’inter­dic­tion de la mani­fes­ta­tion des iden­ti­tai­res. Toutefois, ces der­niers affir­ment leur volonté de main­te­nir leur mani­fes­ta­tion et lan­cent également des recours en jus­tice, la mani­fes­ta­tion anti­fas­ciste est donc main­te­nue, et la lutte contre l’extrême-droite à Lyon conti­nue.

- lire aussi une ana­lyse par REFLEXes : Le 14 mai à Lyon, Alerte : pro­pa­ga­tion de la fièvre por­cine  ! (le 5/05)

- Pour rappel sur le contexte : Retour sur 2 ans de lutte à Lyon contre l’extrême-droite et ses agres­sions

JPEG - 1.1 Mo

Il s’agit pour eux de « dénon­cer la vente de viande halal » qui incar­ne­rait « l’isla­mi­sa­tion de la France ». Utilisant « l’humour » en défi­lant avec des mas­ques de cochons, ils cachent le véri­ta­ble but de leur action : stig­ma­ti­ser une partie de la popu­la­tion et dif­fu­ser un dis­cours raciste, se comp­ter et pro­vo­quer, tel est leur objec­tif. Pour cela, une alliance entre les Jeunesses Identitaires et les néo-nazis de Gerland a été scel­lée.
Un contexte natio­nal qui décom­plexe les idéo­lo­gies les plus nau­séa­bon­des et les vio­len­ces phy­si­ques

La poli­ti­que actuelle du gou­ver­ne­ment dési­gne des boucs émissaires : chasse aux sans-papiers, orga­ni­sa­tion de débats racis­tes (cette fois sur l’islam), nou­velle réduc­tion des droits des étranger-e-s et délit de soli­da­rité (loi Besson). Ceci afin de casser les soli­da­ri­tés et faire taire la contes­ta­tion contre l’accrois­se­ment des iné­ga­li­tés socia­les. Les « déra­pa­ges » ver­baux de mem­bres du gou­ver­ne­ment se suc­cè­dent, la droite décom­plexée la plus réac­tion­naire revient aux affai­res. Ces dis­cours conta­mi­nent à pré­sent l’ensem­ble du gou­ver­ne­ment et de l’espace public. Le FN pro­fite de sa nou­velle porte-parole pour essayer de se faire passer pour social, alors que son pro­gramme ne vise qu’à divi­ser les clas­ses popu­lai­res afin de briser tout mou­ve­ment soli­daire et d’ampleur en leur sein.

Cette « nor­ma­li­sa­tion » du FN et de ses dis­cours entraî­nent, par rejet, le déve­lop­pe­ment de grou­pus­cu­les encore plus vio­lents. Nous en voyons les consé­quen­ces direc­tes à Lyon, où les agres­sions racis­tes et fas­cis­tes se mul­ti­plient. Nous devons com­bat­tre cette bana­li­sa­tion des dis­cours racis­tes, anti­sé­mi­tes, isla­mo­pho­bes, sexis­tes et homo­pho­bes qui encou­ra­gent la haine de l’autre et pous­sent à la vio­lence.
De nom­breu­ses agres­sions per­pé­trées par les grou­pus­cu­les de l’extrême droite :
A Lyon, depuis un peu plus d’un an, de nom­breu­ses agres­sions vio­len­tes ont eu lieu. Bilan, pour les seules agres­sions connues et recen­sées : une jambe cassée, de mul­ti­ples frac­tu­res à la mâchoire, coups de batte de base­ball à la tête, coups de cutter…soit 230 jours d’Incapacité Totale de Travail et des séquel­les à vie, pour cer­tain-e-s des agressé-e-s.

Une marche qui va à l’encontre des valeurs que nous por­tons :
Nous, mili­tant-e-s, habi­tant-e-s, orga­ni­sa­tions de Lyon et de son agglo­mé­ra­tion qui nous sommes tou­jours battus pour la défense des droits humains et la soli­da­rité entre tou-te-s, ne sup­por­tons plus que nos valeurs soient ainsi bafouées, la laï­cité ins­tru­men­ta­li­sée au ser­vice de la stig­ma­ti­sa­tion de mil­lions de nos conci­toyen-ne-s, la xéno­pho­bie bana­li­sée dans les propos de minis­tres et de dépu­tés qui pré­ten­dent parler en notre nom.

Par notre mobi­li­sa­tion, nous enten­dons faire bar­rage à l’implan­ta­tion de l’extrême droite sous toutes ses formes sur Lyon et à la bana­li­sa­tion des idées racis­tes et réac­tion­nai­res. Au delà, nous enten­dons repla­cer le débat public sur le combat pour une réelle égalité entre tou-te-s, sur la soli­da­rité, la tolé­rance et l’entraide. Ces valeurs com­mu­nes aux mou­ve­ments pro­gres­sis­tes, loin d’être dépas­sées comme d’aucuns sem­blent le pré­ten­dre, sont la seule manière d’en finir avec la logi­que d’exclu­sion et de divi­sion qui fait le lit de l’extrême droite.

NE LAISSONS PAS LA MARCHE DES PORCS DÉFILER !
NE LAISSONS PAS LA RUE À L’EXTRÊME-DROITE !

Samedi 14 mai à 14h : MANIFESTATION départ Place des Terreaux

- Pour la fer­me­ture du local néo-nazi de Gerland et du local des iden­ti­tai­res de Saint-Jean !
- Pour dire stop à l’extrême-droite et à ses agres­sions phy­si­ques !
- Pour que Lyon ne devienne pas un labo­ra­toire de la haine de l’autre !
- Pour dire NON à la pro­pa­ga­tion de la haine et de la vio­lence raciste et xéno­phobe !
Pour dire OUI à l’égalité des droits humains et sociaux pour tous et toutes !
PDF - 60.4 ko
Signataires (Mis à jour le 05/05) : les Alternatifs, CCRASS, CGA, CGT Éduc’action, CGT PEP, CGT Rhodia Recherches, CGT Vinatier, COVRA, CSP, Europe Écologie les Verts, FASE, FSE, Gauche Unitaire, JCML, Jeunes Écologistes, LDH (Caluire-Rillieux, Lyon centre, Lyon 8e, Oullins, Pierre-Bénite), LJSI, MJS, MRAP, NPA, PG, PS, PIR, Planning Familial, la Rafal, Ras L’Front, Résistance Citoyenne ouest lyon­nais, ROC ML, SUD Éducation, Union dépar­te­men­tale CNT, UJFP, UNEF, Union syn­di­cale Solidaires, VP Partisan, les Voraces....
Participations et pro­po­si­tions d’affi­ches et illus­tra­tions divers...
JPEG - 274.7 ko
PNG - 530.3 ko
Pour rappel sur le contexte : Retour sur 2 ans de lutte à Lyon contre l’extrême-droite et ses agres­sions
 
Deux locaux pour pro­pa­ger la haine

Un local néo-nazi à Gerland, impasse de l’Asphalte : Dans ce local, sont orga­ni­sés des concerts, des entraî­ne­ments au combat, la dif­fu­sion de matchs de l’Olympique Lyonnais pour les inter­dits de stade et autres « acti­vi­tés cultu­rel­les ». Lors des concerts, des grou­pes néo-nazis fran­çais et euro­péens sont invi­tés, les saluts nazis fusent, accom­pa­gnés de la for­mule « Sieg, heil ». Grâce à ce local, ils pro­pa­gent leur idéo­lo­gie de haine raciale et de vio­lence qu’ils n’hési­tent pas à mettre en pra­ti­que dans les rues de Lyon.

La « Traboule » Montée du Change à Saint-Jean Le nou­veau lieu de dif­fu­sion des idées de l’extrême-droite a ouvert depuis octo­bre 2010, mais il n’a été offi­cia­lisé qu’après une grave agres­sion per­pé­trée par l’extrême droite à proxi­mité de ce local le 9 avril. Il pro­pose, selon ses occu­pants, « de faire la pro­mo­tion de l’iden­tité lyon­naise, fran­çaise et euro­péenne ». Ce local est en réa­lité un véri­ta­ble outil au ser­vice d’une idéo­lo­gie hai­neuse et nau­séa­bonde : biblio­thè­que, ciné-club, salle de confé­rence, bar asso­cia­tif et bien évidemment une salle pour les sports de combat. Tout est réuni pour une véri­ta­ble pro­pa­gande des idées racis­tes et natio­na­lis­tes déve­lop­pées par ce grou­pus­cule d’extrême-droite en lien avec le Bloc Identitaire

Source:
http://rebellyon.info/Ne-laissons-pas-Lyon-devenir-un.html

Rebellyon.info : Maintien de la manifestation contre la marche des cochons, communiqué du Collectif69

À l’issue de sa réunion, le collectif de vigilance 69 contre l’extrême-droite a décidé de maintenir sa manifestation du 14 mai.

Notre mobilisation s’inscrit en effet dans un travail de longue haleine, visant à dénoncer tous les discours racistes, d’exclusion et de stigmatisation, ainsi que l’implantation sur Lyon de groupuscules d’extrême-droite dangereux et violents. La mouvance identitaire en fait partie.
Pour que ces­sent les vio­len­ces diver­ses dont ces grou­pes se ren­dent cou­pa­bles, nous esti­mons indis­pen­sa­ble que leur locaux (« Bunker Korps Lyon » à Gerland, « la Traboule » à Saint-Jean), où s’élabore toute leur pro­pa­gande hai­neuse, soient fermés rapi­de­ment.

Nous pre­nons acte de l’inter­dic­tion de la « marche des cochons » par la Préfecture du Rhône : elle confirme bien la dan­ge­ro­sité de ces grou­pus­cu­les.

Toutefois, les iden­ti­tai­res de Lyon (et de toute la France !) ont annoncé ce jour qu’ils main­te­naient leur ini­tia­tive (même lieu, même horaire, mêmes per­son­nes…), désor­mais inti­tu­lée « ras­sem­ble­ment pour la liberté d’expres­sion » [sic]. Le samedi 14 mai, il est donc impen­sa­ble de lais­ser la rue lyon­naise aux grou­pus­cu­les fas­cis­tes et néo-nazis, et c’est en ce sens que nous main­te­nons notre mani­fes­ta­tion.

Sur un autre plan, nous ne pou­vons nous satis­faire d’une partie de l’argu­men­ta­tion moti­vant l’inter­dic­tion de la « marche des cochons » par la Préfecture du Rhône, qui pré­sente notre col­lec­tif comme le miroir des grou­pes que nous dénon­çons.

Contrairement à eux, nous ne sommes à l’ini­tia­tive d’aucune vio­lence : de sim­ples citoyens ou des mili­tants de nos orga­ni­sa­tions sont en revan­che vic­ti­mes des leurs. En outre, aucun de nos ras­sem­ble­ments ou mani­fes­ta­tions n’a donné lieu à débor­de­ment.

Pour que cette vision sim­pliste n’ait plus cours, nous confir­mons notre demande d’une réu­nion rapide avec la Préfecture du Rhône : notre combat est bien celui de toutes les forces démo­cra­ti­ques (asso­cia­tions, partis, syn­di­cats).

Lyon, le 9 mai 2011.

JPEG - 1.1 Mo
Source:
http://rebellyon.info/Maintien-de-la-manifestation.html