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mardi 17 mai 2011

Message UNCUT France‏


Bonjour,
 
l'original sur le blog de France Uncut :
 
Dans 4 jours démarre le contre-G8 au Havre. 
Nous vous invitons, vous les uncutters de France et du monde,
à se retrouver devant les locaux de AC!
(rue Michelet) au Havre à 19h après la manif et avant le concert.
 
http://www.fruncut.org/actions/9
 
Ça sera l'occasion d'échanger, éventuellement de s'amuser un peu,
de se rencontrer les uns les autres et de se regonfler pour la suite, 
que ce soit la semaine suivante au Havre ou à plus long terme partout
en France, en Europe et dans le monde !
 
Faîtes passer le message autour de vous. Invitez vos amis sur
l'événement Facebook [1]. Venez samedi 21 au Havre. 
Restez la semaine qui suit si vous êtes disponible ou organisez 
des actions chez vous et partout où cela sera possible
(n'hésitez pas à demander pour faire des duplex du Havre pour donner
du sens à tout ça).
 
 
Le G8 est le symbole des états-policiers qu'on cherche à nous imposer.
C'est le symbole des oligarchies bien gardées. 
C'est le symbole d'un monde sous contrôle au service des plus riches.
 
Nous refusons les inégalités devant l'impôt partout sur la planète. 
Nous exigeons des services publics forts permettant une redistribution
des richesses en nature pour tous les habitants de nos pays, 
en particulier les plus vulnérables.
 
Nous refusons la régence d'une minorité de pays sur le monde. 
Nous exigeons la dissolution de toutes les instances maintenant cette
domination en place (FMI, OMC, G8, G20, Banque Mondiale...) dans un
"G192" vraiment démocratique que seule l'Organisation des Nations Unies
peut incarner.
 
Nos rendez-vous dans les rues seront tweetés, likés et partagés. 
À vous de prendre le pas !!
 
 
[1] http://www.facebook.com/event.php?eid=206554216034488
 
-- 
Web Uncut
http://www.fruncut.org/
http://www.facebook.com/fruncut
http://www.twitter.com/fruncut
 

mercredi 11 mai 2011

Actuchomage.org : En finir avec l’«assistanat», c’est possible !

Pour lutter contre ce que Laurent Wauquiez appelle, sur la base d'un diagnostic sciemment faussé, «le cancer de la société française», il existe trois solutions.

1. AUGMENTER LES SALAIRES ET CRÉER DES EMPLOIS

Contrairement à ce que prétend Laurent Wauquiez, ce ne sont pas les aides sociales qui sont trop élevées (elles permettent à peine de survivre !) : c'est le travail — enfin, l'emploi — qui, outre le fait qu'il se raréfie, ne paie plus.

Avec ses 20% de Smicards, la France est la championne des rémunérations au minimum légal et le pays d'Europe où la distribution des salaires est la plus concentrée vers le bas de l'échelle. La moitié de nos salariés gagne moins de 1.600 € nets par mois [1] et le quart, moins de 750 €. Ce qui est plutôt remarquable, c'est qu'autant de personnes acceptent de s'échiner pour si peu ! Laurent Wauquiez en est tout à fait conscient, et il joue là-dessus pour liguer les travailleurs pauvres contre les miséreux.

Autre plaie purulente : la dégradation de l'emploi, en quantité comme en qualité. Sévissant depuis trois décennies — c'est-à-dire depuis que le capitalisme a commencé sa mue et s'est «financiarisé» —, le chômage de masse fait des ravages, privant au bas mot et de manière récurrente 10% de notre population active du moyen le plus normé de subvenir à ses besoins, tandis que la précarisation de l'emploi devient structurelle : 80% des offres actuellement disponibles concernent des jobs précaires ou indignes, l'intérim est le premier employeur privé de France, et 18% de nos salariés travaillent à temps partiel. D'où, pour des millions de Français, l'impossibilité d'échapper à cet «assistanat» tant décrié [2] où les cas de fraude relèvent davantage de la survie que de la rapacité.

Le serpent finit par se mordre la queue, puisque les conséquence du chômage et de la précarité sont non seulement l'appauvrissement des populations concernées — ce qui a une incidence sur notre PIB, essentiellement tiré par la demande intérieure —, mais la mise en danger de notre protection sociale, ses recettes provenant exclusivement des revenus du travail. En clair : on scie la branche !

Il est donc évident que, pour booster la croissance et sauver la Sécu ou l'Unedic, il faut non seulement augmenter les salaires mais créer des emplois. Et cela est tout à fait possible : il suffit d'avoir le courage de relocaliser nos activités, de stimuler l'innovation et, surtout, reconfigurer le partage de la valeur ajoutée. En effet, celui-ci a été modifié depuis les années 80 : la part des salaires dans le PIB a reculé de 10 points en faveur des profits, non pour investir davantage mais pour enrichir toujours plus le pouvoir actionnarial, au détriment des salariés et de l'emploi.

Le système économique dans lequel nous nous enfonçons est incapable de relever le défi : bien au contraire, il se nourrit de ces fléaux et en fustige les victimes pour mieux le perpétuer, détournant ainsi l'opinion publique de son impéritie. Tant que ses gardiens — dont, en France, Laurent Wauquiez fait modestement partie — veilleront au grain, les salaires resteront bas et la précarité continuera à gagner du terrain; les alinéas 5 et 11 du Préambule de notre Constitution ainsi que les articles 4, 23 et 25 de la Déclaration universelle des Droits de l'homme seront bafoués.

Pour mettre à bas ce système failli, il faudrait une révolution d'ampleur. Cette première solution est donc inenvisageable dans l'immédiat.

2. INSTAURER UN REVENU UNIVERSEL

Admettons que l'emploi continue à tomber en miettes et à s'amenuiser, tant il est vrai que le progrès techn(olog)ique, sensé nous faciliter le travail, vise à remplacer les humains par des machines. En quelques décennies, notre productivité a décuplé tout en ayant recours, proportionnellement, à une main d'œuvre de plus en plus réduite : or, c'est l'activité salariée qui finance la protection sociale tandis que les machines sont, elles, exemptées de cotisations.

Ces progrès ont aussi contribué à faire reculer la mortalité et augmenter notre espérance de vie. Or, malgré cette évolution qui devrait être considérée comme un bienfait, la «valeur travail» — archaïsme bêtement légitimé par «l'emploi» moribond — demeure le pilier de notre société, excluant ainsi de la norme et des richesses créées des millions d'actifs dont on estime n'avoir plus besoin. Non seulement ces personnes sont condamnées à croupir dans la pauvreté mais, de surcroît, stigmatisées tandis que l'heure de la retraite, elle aussi jugée problématique par nos dirigeants, s'éloigne...

Que faire de tous ces individus «en trop» ? Une première idée — d'inspiration humaniste — est en train d'émerger, partant du constat que la richesse abonde et qu'il faut, dans l'intérêt de tous, modifier en profondeur l'organisation de sa distribution : il s'agit du revenu universel (versé à tous) et inconditionnel (exempté de tout contrôle social), procurant à chacun autonomie et liberté de choix. Un concept qui renoue avec nos textes fondateurs.

Selon l'économiste Bernard Friot, pour en finir avec le chômage, l'assistanat et la pauvreté, il faut en finir avec l'emploi. «L'emploi est une institution mortifère qui exclut une partie de la population du travail, et qui empêche l'autre de bien travailler. (…) L'emploi fait de nous des "demandeurs". (…) Si on supprime l'emploi, on supprime le chômage», dit-il. Après avoir drastiquement rétabli le partage de la valeur ajouté en faveur du salariat, il propose un «salaire à vie» géré par la Sécurité sociale. Sur cette base, libre à chacun d'exercer son activité.

Selon feu l'économiste Jacques Marseille, il faut abolir le vieux dogme instituant «que tout homme est obligé de travailler pour avoir le droit de vivre», sortir de l'aliénation salariale et faire confiance aux individus. Il propose une «allocation universelle» cumulable avec des revenus d'activité et financée par la fusion de dispositifs déjà existants.

Selon l'économiste Yoland Bresson, tout échange de temps, peu importe sa forme, est créateur de richesse et participe à la production de la richesse commune. Parce qu'on existe et qu'on est partie intégrante d'une communauté, donc source d'une multiplicité d'échanges, on doit bénéficier d'une part de cette richesse. Il propose un «revenu d'existence» introduit de manière progressive et géré par un organisme financier national, lui aussi cumulable avec des revenus d'activité.

Ce ne sont que trois exemples : d'autres théories circulent. Dans tous les cas de figure, le financement ne pose aucun problème. Seules les modalités de mise en œuvre varient.

C'est un concept de bon sens, et il faudra y venir. Sinon, il reste une troisième solution...

3. INSTAURER LE «SUICIDE CITOYEN»

Que faire de tous ces individus «en trop» ? La seconde idée — très radicale — ne s'encombre pas d'hypocrisie. Si elle était adoptée, elle s'avérerait très efficace. Nous l'avions déjà suggérée à Patrick Buisson (qui voulait «réhabiliter le travail» et «lutter contre l'assistanat» en réservant le RSA «aux Français qui ont un travail») et à Xavier Bertrand (qui veut faire baisser le taux de chômage coûte que coûte). Nous la soumettons aujourd'hui à Laurent Wauquiez, encombré par tous ces «cancéreux»...

Pour en finir avec l'«assistanat», nous proposons à Laurent Wauquiez de se rapprocher de Roselyne Bachelot et Xavier Bertrand, en alliance avec de grands laboratoires pharmaceutiques, afin d'élaborer une pilule magique qui serait délivrée gratuitement à tous ces indésirables (chômeurs, RSAstes, basanés, handicapés, et pourquoi pas syndicalistes ou salariés dépressifs…).

Pour ne pas faire d'amalgame avec les méthodes d'un autre temps, cette pilule serait prescrite «sur la base du volontariat». Son effet serait doublement bénéfique, car qui n'a pas pensé à mettre fin à ses jours, accablé par l'échec, angoissé à l'idée de ne plus pouvoir payer son loyer et se retrouver à la rue ? Qui n'a pas songé qu'en finir dignement avec ce monde cruel serait préférable que de continuer à survivre avec 400 € par mois et le minimum vieillesse pour horizon ? Non seulement le «suicide citoyen» soulagerait définitivement toutes ces personnes condamnées à la mort sociale dans une lente agonie, mais permettrait de réaliser des économies immédiates !

A ceux qu'on a exclus du système et qui n'ont pas pu remonter dans le train de choisir : Ou tu continues à vivre dans la misère et la honte en grévant les finances publiques, ou tu te retires dignement et sans douleur, promis ! Et pour féliciter ceux qui, par ce geste empreint de civisme, auront décidé de ne plus rien coûter à la France, pourquoi ne pas imaginer une petite récompense, comme la prise en charge des frais d'incinération en partenariat avec Roc-Eclerc ? Au total, l'investissement serait moins onéreux que celui de la grippe A, et très rapidement amorti.

Allez, Monsieur Wauquiez, un peu de franchise et d'imagination, que diantre !

SH

[1] Pour expliquer ce phénomène, il faut faire le lien avec les allègements généraux dits «pour l'emploi», ces exonérations de cotisations sociales appliquées aux bas salaires de façon dégressive jusqu'à 1,6 Smic qui coûtent, chaque année, quelque 23 milliards d'euros à l'Etat. Deux remarques :
• Ces exonérations sont des trappes à bas salaires puisque, pour en bénéficier, les employeurs tendent à maintenir leurs rémunérations sous ce seuil.
• Les employeurs qui, bénéficiant de ces exonérations, persistent à se plaindre du «coût du travail» sont donc des menteurs.
Et, de manière générale, tous ceux qui nous disent que le «coût du travail» nuit à la compétitivité et aggrave nos déficits publics et sociaux sont des menteurs !

[2] Comble de l'hypocrisie : en créant, par exemple, la prime pour l'emploi (PPE) ou le RSA "activité", nos dirigeants ont implicitement reconnu que le travail ne paie pas. Une évidence qu'ils préfèrent taire. Sous couvert de «rendre le travail plus incitatif», ils ont recouru à ces nouveaux dispositifs d'assistance alors qu'ils les déplorent.

Source:
http://www.actuchomage.org/2011051015642/Social-economie-et-politique/comment-en-finir-avec-llassistanatr.html

Actuchomage: Vous êtes un cancer social !‏

Une (petite) Lettre d'Actuchomage.
 
Bonjour,
 
On vous l'annonce depuis un moment déjà. Eh bien, ils vont finir par  
le mettre en oeuvre.
 
Quoi donc ?
 
L'esclavagisme moderne, sauce UMP.
 
C'est monsieur Laurent Wauquiez qui s'y colle.
 
"Il est temps d'éradiquer le cancer de la société française :  
l'assistanat".
 
Allez, les pauvres, au boulot !
 
Vous touchez le RSA ? Eh bien vous travaillerez 5 heures par semaine.  
Y'en a marre des fainéants qui se la coulent douce.
 
C'est une question "de Justice sociale à l'égard de celles et ceux qui  
travaillent dur", comme dirait l’autre, Sarkozy.
 
Bon, le travail obligatoire pour les Chômeurs n'est pas encore adopté,  
pas encore voté. Mais il nous pend au nez.
 
On parie que cette proposition sera dans le programme 2012 du candidat  
Sarkozy ?
 
On parie ?
 
Par contre, éradiquer le Chômage, la Précarité, les Inégalités et la  
Pauvreté, ces cancers de la société française, ce n’est pas à l’ordre  
du jour.
 
Si vous voulez savoir ce que tout cela nous inspire. Une seule  
adresse : www.actuchomage.org
 
Merci à Vous
 
La Rédaction d'Actuchomage

mardi 10 mai 2011

Rebellyon.info : Ne laissons pas Lyon devenir un laboratoire de l’extrême-droite

Ne laissons pas Lyon devenir un laboratoire de l’extrême-droite

Le 14 mai : une « marche des cochons » anodine ? Non : un test pour l’extrême-droite !
Jusqu’à présent, les fascistes ne s’étaient pas sentis assez nombreux et forts pour défiler dans nos rues et propager leurs idées nauséabondes. Aujourd’hui, ils organisent leur« marche nationale des cochons » surfant sur l’islamophobie ambiante.
Communiqué de presse du col­lec­tif 69 : La mani­fes­ta­tion Antifasciste est main­te­nue

MaJ 9/05 à 15h30 : Lors de leur confé­rence de Presse, les iden­ti­tai­res ont appelé leurs par­ti­sans à se réunir place St Jean le 14 mai. Les dépla­ce­ments depuis d’autres villes sont main­te­nus. La mobi­li­sa­tion anti­fas­ciste conti­nue.

MaJ le 6/05 à 18h30 : Le tri­bu­nal admi­nis­tra­tif a refusé le recours en jus­tice des iden­ti­tai­res.

MaJ le 4/05 à 15h30 : la Préfecture vient d’annon­cer l’inter­dic­tion de la mani­fes­ta­tion des iden­ti­tai­res. Toutefois, ces der­niers affir­ment leur volonté de main­te­nir leur mani­fes­ta­tion et lan­cent également des recours en jus­tice, la mani­fes­ta­tion anti­fas­ciste est donc main­te­nue, et la lutte contre l’extrême-droite à Lyon conti­nue.

- lire aussi une ana­lyse par REFLEXes : Le 14 mai à Lyon, Alerte : pro­pa­ga­tion de la fièvre por­cine  ! (le 5/05)

- Pour rappel sur le contexte : Retour sur 2 ans de lutte à Lyon contre l’extrême-droite et ses agres­sions

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Il s’agit pour eux de « dénon­cer la vente de viande halal » qui incar­ne­rait « l’isla­mi­sa­tion de la France ». Utilisant « l’humour » en défi­lant avec des mas­ques de cochons, ils cachent le véri­ta­ble but de leur action : stig­ma­ti­ser une partie de la popu­la­tion et dif­fu­ser un dis­cours raciste, se comp­ter et pro­vo­quer, tel est leur objec­tif. Pour cela, une alliance entre les Jeunesses Identitaires et les néo-nazis de Gerland a été scel­lée.
Un contexte natio­nal qui décom­plexe les idéo­lo­gies les plus nau­séa­bon­des et les vio­len­ces phy­si­ques

La poli­ti­que actuelle du gou­ver­ne­ment dési­gne des boucs émissaires : chasse aux sans-papiers, orga­ni­sa­tion de débats racis­tes (cette fois sur l’islam), nou­velle réduc­tion des droits des étranger-e-s et délit de soli­da­rité (loi Besson). Ceci afin de casser les soli­da­ri­tés et faire taire la contes­ta­tion contre l’accrois­se­ment des iné­ga­li­tés socia­les. Les « déra­pa­ges » ver­baux de mem­bres du gou­ver­ne­ment se suc­cè­dent, la droite décom­plexée la plus réac­tion­naire revient aux affai­res. Ces dis­cours conta­mi­nent à pré­sent l’ensem­ble du gou­ver­ne­ment et de l’espace public. Le FN pro­fite de sa nou­velle porte-parole pour essayer de se faire passer pour social, alors que son pro­gramme ne vise qu’à divi­ser les clas­ses popu­lai­res afin de briser tout mou­ve­ment soli­daire et d’ampleur en leur sein.

Cette « nor­ma­li­sa­tion » du FN et de ses dis­cours entraî­nent, par rejet, le déve­lop­pe­ment de grou­pus­cu­les encore plus vio­lents. Nous en voyons les consé­quen­ces direc­tes à Lyon, où les agres­sions racis­tes et fas­cis­tes se mul­ti­plient. Nous devons com­bat­tre cette bana­li­sa­tion des dis­cours racis­tes, anti­sé­mi­tes, isla­mo­pho­bes, sexis­tes et homo­pho­bes qui encou­ra­gent la haine de l’autre et pous­sent à la vio­lence.
De nom­breu­ses agres­sions per­pé­trées par les grou­pus­cu­les de l’extrême droite :
A Lyon, depuis un peu plus d’un an, de nom­breu­ses agres­sions vio­len­tes ont eu lieu. Bilan, pour les seules agres­sions connues et recen­sées : une jambe cassée, de mul­ti­ples frac­tu­res à la mâchoire, coups de batte de base­ball à la tête, coups de cutter…soit 230 jours d’Incapacité Totale de Travail et des séquel­les à vie, pour cer­tain-e-s des agressé-e-s.

Une marche qui va à l’encontre des valeurs que nous por­tons :
Nous, mili­tant-e-s, habi­tant-e-s, orga­ni­sa­tions de Lyon et de son agglo­mé­ra­tion qui nous sommes tou­jours battus pour la défense des droits humains et la soli­da­rité entre tou-te-s, ne sup­por­tons plus que nos valeurs soient ainsi bafouées, la laï­cité ins­tru­men­ta­li­sée au ser­vice de la stig­ma­ti­sa­tion de mil­lions de nos conci­toyen-ne-s, la xéno­pho­bie bana­li­sée dans les propos de minis­tres et de dépu­tés qui pré­ten­dent parler en notre nom.

Par notre mobi­li­sa­tion, nous enten­dons faire bar­rage à l’implan­ta­tion de l’extrême droite sous toutes ses formes sur Lyon et à la bana­li­sa­tion des idées racis­tes et réac­tion­nai­res. Au delà, nous enten­dons repla­cer le débat public sur le combat pour une réelle égalité entre tou-te-s, sur la soli­da­rité, la tolé­rance et l’entraide. Ces valeurs com­mu­nes aux mou­ve­ments pro­gres­sis­tes, loin d’être dépas­sées comme d’aucuns sem­blent le pré­ten­dre, sont la seule manière d’en finir avec la logi­que d’exclu­sion et de divi­sion qui fait le lit de l’extrême droite.

NE LAISSONS PAS LA MARCHE DES PORCS DÉFILER !
NE LAISSONS PAS LA RUE À L’EXTRÊME-DROITE !

Samedi 14 mai à 14h : MANIFESTATION départ Place des Terreaux

- Pour la fer­me­ture du local néo-nazi de Gerland et du local des iden­ti­tai­res de Saint-Jean !
- Pour dire stop à l’extrême-droite et à ses agres­sions phy­si­ques !
- Pour que Lyon ne devienne pas un labo­ra­toire de la haine de l’autre !
- Pour dire NON à la pro­pa­ga­tion de la haine et de la vio­lence raciste et xéno­phobe !
Pour dire OUI à l’égalité des droits humains et sociaux pour tous et toutes !
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Signataires (Mis à jour le 05/05) : les Alternatifs, CCRASS, CGA, CGT Éduc’action, CGT PEP, CGT Rhodia Recherches, CGT Vinatier, COVRA, CSP, Europe Écologie les Verts, FASE, FSE, Gauche Unitaire, JCML, Jeunes Écologistes, LDH (Caluire-Rillieux, Lyon centre, Lyon 8e, Oullins, Pierre-Bénite), LJSI, MJS, MRAP, NPA, PG, PS, PIR, Planning Familial, la Rafal, Ras L’Front, Résistance Citoyenne ouest lyon­nais, ROC ML, SUD Éducation, Union dépar­te­men­tale CNT, UJFP, UNEF, Union syn­di­cale Solidaires, VP Partisan, les Voraces....
Participations et pro­po­si­tions d’affi­ches et illus­tra­tions divers...
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Pour rappel sur le contexte : Retour sur 2 ans de lutte à Lyon contre l’extrême-droite et ses agres­sions
 
Deux locaux pour pro­pa­ger la haine

Un local néo-nazi à Gerland, impasse de l’Asphalte : Dans ce local, sont orga­ni­sés des concerts, des entraî­ne­ments au combat, la dif­fu­sion de matchs de l’Olympique Lyonnais pour les inter­dits de stade et autres « acti­vi­tés cultu­rel­les ». Lors des concerts, des grou­pes néo-nazis fran­çais et euro­péens sont invi­tés, les saluts nazis fusent, accom­pa­gnés de la for­mule « Sieg, heil ». Grâce à ce local, ils pro­pa­gent leur idéo­lo­gie de haine raciale et de vio­lence qu’ils n’hési­tent pas à mettre en pra­ti­que dans les rues de Lyon.

La « Traboule » Montée du Change à Saint-Jean Le nou­veau lieu de dif­fu­sion des idées de l’extrême-droite a ouvert depuis octo­bre 2010, mais il n’a été offi­cia­lisé qu’après une grave agres­sion per­pé­trée par l’extrême droite à proxi­mité de ce local le 9 avril. Il pro­pose, selon ses occu­pants, « de faire la pro­mo­tion de l’iden­tité lyon­naise, fran­çaise et euro­péenne ». Ce local est en réa­lité un véri­ta­ble outil au ser­vice d’une idéo­lo­gie hai­neuse et nau­séa­bonde : biblio­thè­que, ciné-club, salle de confé­rence, bar asso­cia­tif et bien évidemment une salle pour les sports de combat. Tout est réuni pour une véri­ta­ble pro­pa­gande des idées racis­tes et natio­na­lis­tes déve­lop­pées par ce grou­pus­cule d’extrême-droite en lien avec le Bloc Identitaire

Source:
http://rebellyon.info/Ne-laissons-pas-Lyon-devenir-un.html

Rebellyon.info : Maintien de la manifestation contre la marche des cochons, communiqué du Collectif69

À l’issue de sa réunion, le collectif de vigilance 69 contre l’extrême-droite a décidé de maintenir sa manifestation du 14 mai.

Notre mobilisation s’inscrit en effet dans un travail de longue haleine, visant à dénoncer tous les discours racistes, d’exclusion et de stigmatisation, ainsi que l’implantation sur Lyon de groupuscules d’extrême-droite dangereux et violents. La mouvance identitaire en fait partie.
Pour que ces­sent les vio­len­ces diver­ses dont ces grou­pes se ren­dent cou­pa­bles, nous esti­mons indis­pen­sa­ble que leur locaux (« Bunker Korps Lyon » à Gerland, « la Traboule » à Saint-Jean), où s’élabore toute leur pro­pa­gande hai­neuse, soient fermés rapi­de­ment.

Nous pre­nons acte de l’inter­dic­tion de la « marche des cochons » par la Préfecture du Rhône : elle confirme bien la dan­ge­ro­sité de ces grou­pus­cu­les.

Toutefois, les iden­ti­tai­res de Lyon (et de toute la France !) ont annoncé ce jour qu’ils main­te­naient leur ini­tia­tive (même lieu, même horaire, mêmes per­son­nes…), désor­mais inti­tu­lée « ras­sem­ble­ment pour la liberté d’expres­sion » [sic]. Le samedi 14 mai, il est donc impen­sa­ble de lais­ser la rue lyon­naise aux grou­pus­cu­les fas­cis­tes et néo-nazis, et c’est en ce sens que nous main­te­nons notre mani­fes­ta­tion.

Sur un autre plan, nous ne pou­vons nous satis­faire d’une partie de l’argu­men­ta­tion moti­vant l’inter­dic­tion de la « marche des cochons » par la Préfecture du Rhône, qui pré­sente notre col­lec­tif comme le miroir des grou­pes que nous dénon­çons.

Contrairement à eux, nous ne sommes à l’ini­tia­tive d’aucune vio­lence : de sim­ples citoyens ou des mili­tants de nos orga­ni­sa­tions sont en revan­che vic­ti­mes des leurs. En outre, aucun de nos ras­sem­ble­ments ou mani­fes­ta­tions n’a donné lieu à débor­de­ment.

Pour que cette vision sim­pliste n’ait plus cours, nous confir­mons notre demande d’une réu­nion rapide avec la Préfecture du Rhône : notre combat est bien celui de toutes les forces démo­cra­ti­ques (asso­cia­tions, partis, syn­di­cats).

Lyon, le 9 mai 2011.

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Source:
http://rebellyon.info/Maintien-de-la-manifestation.html

lepost.fr: Lettre ouverte à Laurent Wauquiez



Monsieur le Ministre,

Je me permets de répondre à vos récentes déclarations assimilant le RSA à de l'assistanat et ce dernier à un "cancer", ce qui laisserait entendre que les bénéficiaires du RSA seraient des assistés et des propagateurs de maladie mortelle dans la société.


D'autres ayant déjà très bien analysé les raisons politiques de vos déclarations (cf : Alex Lemarié et Bruno Roger-Petit), je me contenterais, pour ma part de revenir aux fondamentaux et aux principes.

Tout d'abord, Monsieur le Ministre, le RSA tout comme le RMI, mais aussi les allocations chômages, sont accordés non pas au titre d'une "assistance", mais d'un droit fondamental : le droit au travail.

Autrement dit, quand le marché de l'emploi ne permet pas à chacun de trouver un emploi et d'accéder à ce droit fondamental (comme le logement), la collectivité publique lui verse "des indemnités".

L'Etat indemnise la personne privée de travail, comme on indemnise un malade. Preuve, par conséquent, que le bénéficiaire du RSA ou du Pôle Emploi n'est pas un assisté mais un accidenté du système économique au même titre qu'un accidenté de la route. Puisqu'il n'a pas choisi de ne pas travailler comme vous le laissez odieusement entendre, mais que cette impossibilité d'emploi lui est imposée.

Pour mémoire :

Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 : "Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage." (article 21).

Constitution de 1946 : "Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi", droit repris dans la Constitution de 1958 fondatrice de la Ve République.

Et c'est sur la base de ces principes et de ces droits qu'a été fondée l'ANPE par Jacques Chirac en 1967 qui couplée plus tard aux Assedics va permettre d'indemniser les salariés exclus du travail quand le chômage commence à pointer son nez au milieu des années 70.

Et comme la situation économique et le marché de l'emploi ne font qu'empirer, le gouvernement Rocard met en place en décembre 1988, le Revenu minimum d'insertion (Rmi).

Autrement dit un minimum de revenus est alors accordé à deux millions de personnes sans emplois, non pour être "assistées, mais pour qu'elles restent insérées dans la société et non rejetées dans des marges dont, la plupart du temps, on ne revient plus (et qui, vous le savez bien, sont alors un facteur de déstabilisation pour l'ensemble du corps social).

Et qu'en 2009 le Rmi se mue en RSA, peu importe : le principe demeure.

Par conséquent, Monsieur le Ministre, au nom de quoi, aujourd'hui, faudrait-il que ces "indemnisés", c'est à dire les victimes d'une situation économique dont ils ne sont en rien responsables, fassent des travaux d'intérêt général, non payés, comme vous le préconisez ?

Comme si ces indemnités étaient un "salaire" alors qu'elles sont une "compensation" à un marché de l'emploi en berne que vous n'avez pas su, plus que les autres, relever lorsque vous étiez à la tête du Ministère de l'Emploi !

Au nom de quels principes, Monsieur le Ministre, s'il vous en reste ? De quel droit fondamental ?

Quant aux "droits et aux devoirs" si souvent avancés comme un couple aussi inséparable que Dupont et Dupond, quelle idée tordue !

Il y a une Assemblée nationale qui promulgue des lois qui définissent des droits. Et où se trouverait cette Assemblée, issue de la représentation nationale, qui définirait les "devoirs" ? Nulle part, bien entendu.
La France est un Etat de droit et non de "devoirs" subjectifs, laissés à l'appréciation de chacun.

Et dans un état de droit, le citoyen n'a qu'une chose à faire : respecter la loi. Et s'il y contrevient il est puni par la Justice. Et non par un "jury des devoirs" !

La France est un état de Droit, et non de Charité.

Mes salutations, Monsieur le Ministre.

C LA ROSE c

Source:
http://www.lepost.fr/article/2011/05/09/2489890_lettre-ouverte-a-laurent-wauquiez.html

dimanche 8 mai 2011

LeTelegramme.com : Sarkozy à Port-Louis. L'interview vidéo de l'élu expulsé




Le discours de Nicolas Sarkozy ce dimanche à Port-Louis dans le Morbihan a été perturbé par l'intervertion d'un homme. Vladimir Bizet-Sefani, conseiller municipal de Lanester, a crié à plusieurs reprises : "Votre politique est une insulte aux valeurs de la résistance. C'est la mort de la liberté, de l'égalité et de la fraternité !". Jusqu'à l'intervention du service de sécurité. Une demi-douzaine de garde du corps l'ont expulsé. Il a été conduit à la gendarmerie. L'élu local communiste revient devant notre caméra sur son intervention et les conséquences de son geste.

Source:
http://videos.letelegramme.com/player.php?sig=iLyROoafzTf3&overlay=1&rub=1

Yahoo Actualité: Célébration du 8 mai: Embarqué par le service d'ordre après avoir dénoncé la politique de Nicolas Sarkozy


Célébration du 8 mai: Embarqué par le service d'ordre après avoir dénoncé la politique de Nicolas Sarkozy

En visite ce dimanche dans le Morbihan en hommage à la victoire des Alliés du 8 mai 1945, le discours de Nicolas Sarkozy a été perturbé par un homme qui a dénoncé la politique du chef de l'Etat, rapporte Le Télégramme.

«Votre politique est une insulte, c'est la mort de la liberté, de l'égalité et de la fraternité!» a scandé à plusieurs reprises Vladimir Bizet-Stefani, un conseiller municipal de Lanester, précise le quotidien. Son intervention a été avortée manu militari.

Six gardes du corps pour un homme

Selon Le Télégramme, parmi les 3.000 personnes rassemblées pour le discours du chef de l'Etat, certaines ont  montré des signes d'agacement en demandant au perturbateur de se taire.

Mais c'est finalement le service d'ordre de Nicolas Sarkozy, soit une demi-douzaine de gardes du corps, qui a mis fin à la scène. Ils se sont saisi de l'homme et l'ont rapidement évacué des lieux. Le Télégramme rapporte qu'«aucune précision n'était disponible dans l'immédiat sur son identité, ni sur une éventuelle interpellation de la police».


Source:
http://fr.news.yahoo.com/c%C3%A9l%C3%A9bration-8-mai-embarqu%C3%A9-service-dordre-avoir-d%C3%A9nonc%C3%A9-114908700.html

20minutes.fr : Célébration du 8 mai: Embarqué par le service d'ordre après avoir dénoncé la politique de Nicolas Sarkozy



POLITIQUE - Il s'agit d'un élu municipal...

En visite ce dimanche dans le Morbihan en hommage à la victoire des Alliés du 8 mai 1945, le discours de Nicolas Sarkozy a été perturbé par un homme qui a dénoncé la politique du chef de l'Etat, rapporte Le Télégramme.
>> Retrouvez sur letelegramme.com la visite du président de la République heure par heure
«Votre politique est une insulte, c’est la mort de la liberté, de l’égalité et de la fraternité!» a scandé à plusieurs reprises Vladimir Bizet-Stefani, un conseiller municipal de Lanester, précise le quotidien. Son intervention a été avortée manu militari.

Six gardes du corps pour un homme

Selon Le Télégramme, parmi les 3.000 personnes rassemblées pour le discours du chef de l’Etat, certaines ont  montré des signes d’agacement en demandant au perturbateur de se taire.
Mais c’est finalement le service d’ordre de Nicolas Sarkozy, soit une demi-douzaine de gardes du corps, qui a mis fin à la scène. Ils se sont saisi de l’homme et l’ont rapidement évacué des lieux. Le Télégramme rapporte qu’«aucune précision n’était disponible dans l’immédiat sur son identité, ni sur une éventuelle interpellation de la police».
J. R. 
Source:
 http://www.20minutes.fr/article/719985/celebration-8-mai-embarque-service-ordre-apres-avoir-denonce-politique-nicolas-sarkozy

laposte.net : Célébration du 8 mai: Embarqué par le service d'ordre après avoir dénoncé la politique de Nicolas Sarkozy



Un homme qui perturbait le discours de Nicolas Sarkozy à Port-Louis dans le Morbihan, est évacué par plusieurs gardes du corps, le 8 mai 2011 
 
Un homme qui perturbait le discours de Nicolas Sarkozy à Port-Louis dans le Morbihan, est évacué par plusieurs gardes du corps, le 8 mai 2011
POLITIQUE - Cela s'est passé devant le mémorial des fusillés de Port-Louis, dans le Morbihan, où le chef de l'État s'est déplacé dimanche...
En visite ce dimanche dans le Morbihan en hommage à la victoire des Alliés du 8 mai 1945, le discours de Nicolas Sarkozy a été perturbé par un homme qui a dénoncé la politique du chef de l'Etat, rapporte Le Télégramme.
>> Retrouvez sur letelegramme.com la visite du président de la République heure par heure
«Votre politique est une insulte, c’est la mort de la liberté, de l’égalité et de la fraternité!» a scandé à plusieurs reprises l’homme. Son intervention a été avortée manu militari.

Six gardes du corps pour un homme

Selon Le Télégramme, parmi les 3.000 personnes rassemblées pour le discours du chef de l’Etat, certaines ont  montré des signes d’agacement en demandant au perturbateur de se taire.
Mais c’est finalement le service ...
Lire la suite de cet article sur 20minutes.fr

Source:
http://www.laposte.net/thematique/actualites/politique/article.jsp?idArticle=20110508135534-celebration-du-8-mai--embarque-par-le-service-d-ordre-apres-avoir-denonce-la-politique-de-nicolas-sarkozy&idAgg=actu_politique

FranceCulture : L’Islande. Le premier détonateur, hors Union européenne

Semaine spéciale : « Quatre pays européens en crise ». L’Islande. Le premier détonateur, hors Union européenne.

En 2008, la minuscule Islande fut le premier pays hors Etats-Unis à être touché de plein fouet par la crise financière.  Elle avait progressivement constitué un secteur bancaire surdimensionné, qui avait été jusqu'à prêter à de nombreux clients étranger, souvent localisés en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas. Placée sous l'aile du FMI, un plan de dédommagement des clients étranger a été négocié : il s'élevait à près de 40 milliards de dollars Un référendum a révélé qu'une majorité de la population s'opposait à une telle initiative. Un nouveau plan plus favorable aux intérêts irlandais a également été rejeté au nom d'un principe simple : les contribuables n'ont pas à payer pour les erreurs ou les malversations de banquiers privés.
A ceci s'est ajouté un véritable séisme politique à travers la création d'une assemblée constituante dont 25 des membres ont été choisis parmi des citoyens ordinaires

Michel Salié est spécialiste du pays.



La carte des detinations de la compagnie aérienne Icelandair donne une bonne indication des distances... ©icelandair

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GEO. Islande : Carte d'identitéOn accourt en Islande pour le jaillissement des geysers et les chutes d'eau, le désert taché de vert et noir, les aurores boréales, les vallées glaciaires et les fjords.
TRAVEL AND EAT. Quelques dizaines d'exemple très surprenants de gastronomie européenne, dans le quotidien islandais

Source:
http://www.franceculture.com/emission-les-enjeux-internationaux-l%E2%80%99islande-le-premier-detonateur-hors-union-europeenne-2011-05-03.

LeMonde.fr : Des migrants tunisiens occupent un gymnase à Paris

Environ 150 migrants tunisiens, des hommes âgés de 18 à 30 ans, occupent depuis samedi 7 mai un gymnase dans le XIe arrondissement de Paris pour protester contre leur situation précaire et exiger de bonnes conditions d'accueil. La mairie de Paris a autorisé l'occupation du bâtiment, un gymnase situé au 100, rue de la Fontaine au Roi, durant au moins deux jours, le temps de trouver des solutions de relogement.
L'occupation a commencé samedi peu après 16 heures, selon un porte-parole du "Collectif des Tunisiens de Lampedusa". Derrière une grande banderole proclamant: "Ni police, ni charité, un lieu pour s'organiser et des papiers pour tous", une vingtaine d'entre eux étaient restés un moment à l'extérieur du bâtiment, avant de pénétrer à l'intérieur.

Quelques dizaines de sympathisants, essentiellement des Franco-Tunisiens "venus par solidarité", distribuaient un tract dénonçant l'expulsion de l'immeuble du 51 avenue Bolivar, occupé pendant trois jours par des migrants tunisiens. Les 138 occupants avaient été interpellés, mercredi 4 mai, par les forces de l'ordre, à la demande de la Mairie de Paris, propriétaire des lieux. Après leur évacuation de cet immeuble insalubre du nord-est de Paris, une centaine de personnes avaient été placées en garde à vue pour infraction à la législation sur le séjour.

FILLON : "LA GÉNÉROSITÉ" DE LA FRANCE N'EST "PAS INÉPUISABLE".

Dans un premier temps, la mairie de Paris a, là aussi, tenté de trouver une solution sans intervention des forces de l'ordre. Mais la situation a été "rendue très difficile par la présence de collectifs militants anarchistes ou radicaux", a expliqué la mairie. L'affaire était pour le moins embarrassante pour l'exécutif municipal puisque Bertrand Delanoë jugeait "minables" les arrestations de migrants d'Afrique du nord par les forces de l'ordre il y a encore quelques jours. Il redemande aujourd'hui à l'Etat que "les situations individuelles soient étudiées avec pragmatisme" et promet que Paris poursuivra son "action" d'accompagnement des migrants.

Un embarras conjugué à de l'exaspération : "Le ministère de l'intérieur préfère laisser pourrir la situation, laisser monter la tension autour des thématiques liées à l'immigration. Ensuite, le gouvernement est trop heureux de laisser une collectivité locale de gauche gérer la situation seule. Nicolas Sarkozy se sert de la situation dramatique de ces hommes épuisés, sans ressources, pour faire de la sécurité spectacle", a confié au Monde.fr Pascale Boistard, adjointe au maire de Paris chargée de l'immigration.

Après l'expulsion du bâtiment avenue Bolivar, le premier ministre François Fillon avait souligné que son gouvernement devait "faire respecter les lois" et que "la générosité" de la France n'était "pas inépuisable".

LeMonde.fr

Source:
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/05/08/des-migrants-tunisiens-occupent-un-gymnase-a-paris_1518759_3224.html

samedi 7 mai 2011

Marche des indigènes de la République : SARKOZY DEGAGE !

dimanche 8 mai 2011 à 15h
Qui participe ? vous pouvez inscrire votre prenom/pseudo ici pour nous retrouver sur place: http://doodle.com/vxge454hy9y5h4zd




La page des organisateurs indique une journée de débats à Saint Denis et ne fait plus mention de cette manifestation.


Marche des indigènes de la République
Rebeus, Renois, tous solidaires... Et vous ?

En ce premier novembre, où nous célébrons le déclenchement de la Révolution anticoloniale en Algérie, quelques mois après la magnifique victoire de nos frères vietnamiens à Dien Bien Phu, le PIR lance une vaste campagne de mobilisation contre l'islamophobie et la négrophobie dont le moment fort sera la Marche du 8 mai prochain à Paris. Contre les conceptions ethniques de la nation, défendues sans complexe par l'actuel gouvernement, et les manipulations des pseudo-antiracistes comme SOS-Racisme et Bernard-Henri Lévy, cette campagne sera également l'occasion de réaffirmer notre détermination à décoloniser la République et la notion de "nation" qui lui est attachée. Ci-dessous, vous trouverez notre déclaration, intitulée "Touche à ma nation ! Rebeus, Renois, tous solidaires... Et vous ?", qui définit les grandes lignes de cette campagne (Rédaction).

TOUCHE A MA NATION !
Rebeus, Renois, tous solidaires... Et vous ?

La violence, les incivilités, l'insécurité, ne cessent d'augmenter, nous ne dirons pas le contraire ! Oui, plus encore que dans les périodes antérieures, depuis que Sarkozy est au pouvoir, tout ce qui est noir, arabe, musulman, plus ou moins basané, immigré, enfant d'immigré et habitant des quartiers populaires, est l'objet d'une violence raciste multiforme qui s'exerce dans toutes les sphères de la vie sociale ! Oui, de manière croissante, nous sommes exposés aux insultes, à l'agressivité, au rejet, à l'exclusion, aux brimades, aux contrôles obsessionnels, aux discriminations, aux brutalités et à de multiples atteintes à notre dignité, encouragés sciemment par le racisme d'Etat.

Nous pourrions énumérer la succession des lois, décrets, circulaires, adoptés depuis les dernières présidentielles pour précariser, corseter, surveiller et domestiquer l'immigration. Nous pourrions rappeler l'extension ahurissante des dispositifs policiers dans les quartiers populaires, les contrôles au faciès incessants, les provocations, les humiliations, les violences parfois mortelles, les jugements iniques prononcés par des tribunaux, presque systématiquement favorables à la police. Nous pourrions reprendre les résultats des rapports et des études faites dans le cadre d'institutions officielles, qui, toutes, montrent la persistance ou la progression des inégalités en faveur des « bons » Français, au travail, au logement, dans l'enseignement, dans l'accession aux responsabilités publiques, etc. Nous pourrions remplir des pages et des pages pour recenser toutes les fois où les principaux médias ont fait la promotion de l'islamophobie et de la négrophobie. Mais comment ne le feraient-ils pas, dirions-nous, alors que le président de la République, lui-même, affirme publiquement que l'homme africain n'est pas entré dans l'histoire ? Et que le ministre de l'Intérieur déclare en substance « un arabe, ça va ; plusieurs, bonjour les dégâts » ? On pourrait également revenir sur la loi islamophobe au prétexte du niqab, sur les expulsions et les mesures tout aussi racistes prises à l'encontre des Rroms, ou, encore, sur l'extension des possibilités de déchéance de la nationalité.

On devrait bien sûr parler de la campagne sur l'identité nationale. Bien plus que l'expression d'une dérive accentuée vers les positions de l'extrême-droite lepéniste, elle est l'aboutissement logique, la formule concentrée qui donne son unité et sa cohérence à l'ensemble des politiques racistes entreprises ou renforcées depuis des années. Défendre l'identité nationale, du point de vue des autorités politiques actuelles, c'est réaffirmer et mobiliser le contenu racial de la nation française, c'est nous dire : « Vous ne faites pas partie de la nation ! Vous êtes en dehors de la république ! » Et c'est dire aux « vrais » Français : « Qu'importent vos conditions de vie et de travail, l'urgence aujourd'hui est de défendre la dignité d'être français ! Sus à la racaille ! »

Mais Sarkozy n'a qu'à bien se tenir ! La révolte gronde, titre en substance les médias de gauche ! Parlent-ils des mobilisations qu'organisent les associations d'immigrés ? Parlent-ils des résistances qui se déploient dans les quartiers ? Oh, que non ! Les audacieux adversaires de Sarkozy ne sont autres que S.O.S-Racisme, Libé, BHL, et bien sûr le PS, qui se saisissent de l'expulsion des Rroms et de la loi sur la déchéance de la nationalité pour faire une rentrée politique théâtrale. « Touche pas à ma Nation ! », proclame sans crainte l'Appel rendu public à grand renfort médiatique le 14 septembre dernier. Des milliers de signatures affluent. La gauche pâle est ravie. Elle a enfin trouvé une formule « sympathique » et « de gauche » pour dire son alternative à la politique de l'identité nationale, comme elle avait trouvé, dans le célèbre « Touche pas à mon pote ! », une formule « sympathique » et « de gauche » contre la politique raciste du Front National.

En vérité, le « Touche pas à mon pote », comme on dit mon petit Arabe ou mon petit Black, était d'abord une parole de Blanc adressée à des oreilles de Blancs, les principaux concernés par la lutte antiraciste étaient mis ainsi sur la touche. Initiée par la même clique, le « Touche pas à ma Nation » a la même inspiration. Il inclut implicitement le « Touche pas à mon pote », que symbolise en outre la petite main jaune reprise dans la nouvelle campagne. « Touche pas à ma Nation », c'est toujours des Blancs qui parlent à des Blancs. Mais, cette fois, sous couvert d'antiracisme, il s'agit de rendre « sympathique » et « de gauche » le mot d'ordre de « défense de la nation ». Il s'agirait désormais de « protéger » une prétendue conception républicaine de la nation contre la politique de Sarkozy. Contrairement à ce que laisse croire le mythe républicain, le système national sur lequel repose la République n'est pas égalitaire, il est, entre autres choses, racialement hiérarchisé ! Un secret de Polichinelle que la maladresse de l'actuel président fait voler en éclat au grand dam des pleurnicheurs de Libé.

SOS, BHL, Fourest, et consort, qui n'en sont pas à une roublardise près, en appellent donc à l'opinion publique pour qu'elle défende la vraie, la bonne nation « à la française », soit disant égalitaire et fraternelle. En signant un Appel porté par des associations et des personnalités aux objectifs des plus suspects, de vrais militants antiracistes, probablement soucieux du plus large consensus contre Sarkozy, ont pris ainsi le risque de donner leur caution à cette nouvelle mouture du mot d'ordre de « défense de la nation » qui dissimule la réalité de la République derrière les mots de la République.

Pour notre part, nous savons ce qu'il en est : toute défense des « principes constitutifs de la Nation » qui ne s'appuierait pas sur une critique de la nation telle qu'elle s'est effectivement constituée sur la base des inégalités raciales, est nulle et non avenue !

La riposte que nous opposons à la politique raciste de l'identité nationale s'inscrit dans la durée, car elle a l'ambition d'être efficace. Nous n'avons pas de gadget électoral à proposer, ni de recette miracle qui réglerait tous les problèmes une fois pour toute. Nous avons à partager une volonté de lutte qui s'enracine dans notre conviction profonde que les institutions de ce pays doivent être changées pour que tous ceux qui y résident puissent contribuer pleinement à sa vie, à sa culture, à son identité, nécessairement multiple. Alors que Sarkozy nous ordonne de nous soumettre à ce qu'il appelle l'identité nationale, que SOS et BHL s'élèvent en avocats des « principes constitutifs de la Nation », nous affirmons notre détermination à transformer la nation française, ET ses principes ET sa réalité. Touche à ma nation ! C'est notre droit et notre devoir. Tous ceux qui résident en France feront la France de demain !

Le combat qui est le nôtre a pour but de déblayer le terrain à une véritable alternative pluriculturelle décoloniale, indissociable de tous les dispositifs qui doivent également être mis en place contre les inégalités raciales. Il s'agit de mettre en place des mécanismes institutionnels permettant la promotion des multiples cultures populaires écrasées par deux siècles de centralisme parisien uniformisateur puis par la mondialisation libérale, de reconnaître et d'encourager le développement des cultures portées par les populations issues de l'immigration coloniale, de favoriser enfin des échanges interculturels égalitaires. Le pluriculturalisme exige une refonte du modèle instauré par la République, l'inscription institutionnelle des droits collectifs des minorités culturelles, linguistiques et nationales, anciennes et nouvelles, territorialisées ou non territorialisées, dans les domaines qui les concernent spécifiquement, et dans le respect des libertés individuelles. Un tel projet pluriculturel et interculturel, adossé à une politique volontariste contre les inégalités raciales, pourrait fonder une reconnaissance nationale pluri-identitaire. Il nécessite, en outre, la révision d'une laïcité, trop marquée aujourd'hui par son sectarisme vis-à-vis des cultes et par quelques privilèges accordés à l'Eglise catholique. Une autre laïcité devra préserver la séparation de l'Etat et des institutions religieuses mais considérer les croyances, chrétiennes, musulmanes, juives comme les spiritualités d'origine africaine, antillaise ou d'ailleurs, comme autant de besoins sociaux et comme des composantes à part entière de l'identité de ce pays. Le pluriculturalisme et l'interculturalisme réellement assumés ont également comme impératif une réforme des programmes de l'enseignement destinée à battre en brèche le national-chauvinisme et l'européocentrisme qui les caractérisent actuellement.

Ce ne sont là que quelques pistes, mais elles ébauchent une logique de réformes autour desquelles il faudra se battre pour rassembler une majorité de citoyens. Les Renois et les Rebeus construisent peu à peu leur solidarité. Le cercle des solidarités devra encore s'élargir pour constituer une nouvelle majorité décoloniale. Nos portes sont ouvertes. La fraternité n'est pas un point de départ, elle est un projet. Il ne tient qu'à vous de la construire. Il ne tient qu'à vous de vous engager dans l'avenir. Serez-vous des nôtres ?

Pour manifester notre détermination à agir contre l'islamophobie et la négrophobie, pour rappeler à ceux qui l'auront oublié que nos cultures et nos combats ont transformé la réalité nationale française et que nous continuerons à « toucher à la nation », nous devons être nombreux à défiler dans les rues le 8 mai prochain.

Venez toutes et tous à la...
MARCHE DES INDIGENES DE LA REPUBLIQUE, LE 8 MAI 2011. Départ à 15h, Métro Barbès, Paris

Le PIR, Saint-Denis, 1er novembre 2010



Source:
http://dimanche-le-jour-de-lactivisme.blogspot.com/2011/05/marche-des-indigenes-de-la-republique.html


Alibi Montana et LIM nike la police



Il y a eu des émeutes contre Sarkozy dans le métro avec des ivoiriens, un bébé a été gazé par la police ! plusieurs arrestation, du sang a coulé, un jeune a fini sur les rails, etc.

Si vous trouvez des photos et vidéos sur ces évènement, merci de nous les envoyer pour qu'on les diffusent !

Qui est Opération Révolution France ? Pourquoi Sarkozy a peur de nous ? http://mouvementdu30avril2011.blogspot.com/2011/04/qui-est-operation-revolution-france.html

Alibi Montana Feat Lorca Et Spok - Police



Il y a eu des émeutes contre Sarkozy dans le métro avec des ivoiriens, un bébé a été gazé par la police ! plusieurs arrestation, du sang a coulé, un jeune a fini sur les rails, etc.

Si vous trouvez des photos et vidéos sur ces évènement, merci de nous les envoyer pour qu'on les diffusent !

Qui est Opération Révolution France ? Pourquoi Sarkozy a peur de nous ? http://mouvementdu30avril2011.blogspot.com/2011/04/qui-est-operation-revolution-france.html

Echauffourée Manifestation du 1er mai 2011 à Paris



Il y a eu des émeutes contre Sarkozy dans le métro avec des ivoiriens, un bébé a été gazé par la police ! plusieurs arrestation, du sang a coulé, un jeune a fini sur les rails, etc.

Si vous trouvez des photos et vidéos sur ces évènement, merci de nous les envoyer pour qu'on les diffusent !

Qui est Opération Révolution France ? Pourquoi Sarkozy a peur de nous ? http://mouvementdu30avril2011.blogspot.com/2011/04/qui-est-operation-revolution-france.html

vendredi 6 mai 2011

Reflexes : Le 14 mai à Lyon, Alerte : propagation de la fièvre porcine ! SARKOZY DEGAGE

Le 14 mai prochain devrait avoir lieu à Lyon la "Marche des cochons" . Manifestation appelée et organisée par le groupe jeune de la mouvance identitaire lyonnaise "Rebeyne !". Prétendant surfer sur le "buzz" internet de leur "occupation" du "Quick hallal" de Villeurbanne courant 2010 [1], la mouvance identitaire veut transformer l’essai. Assurément pour eux cette manifestation a une importance nationale, et pour s’en assurer il suffit de voir la communication faite autour de l’évènement : des bus affrêtés de Bretagne, de Paris et Nice, et 500 masques porcins prévus pour l’occasion. Après la manifestation parisienne sous l’étiquette "Une Autre Jeunesse", les identitaires veulent faire mieux et le choix de Lyon n’est pas anodin. Par ailleurs l’appel se veut plus large que la simple famille identitaire et nationaliste : une main tendue aux artisans, aux laïcs xénophobes et aux protecteurs des animaux gravitant autour de la Fondation Brigitte Bardot et de la campagne contre l’ "Abattage Rituel". Ce sera un test de plus pour les identitaires : sont-ils capables de rassembler sur leurs positions au delà de la famille nationaliste et de leurs propres réseaux ?

Identitaires = ethno-différencialistes pour une Europe blanche

Dans le corpus de pensée élaboré depuis les années 1970 par la "Nouvelle Droite" [2], un des principaux concepts est celui de l’ethno-différencialisme. Il ne s’agit plus de catégoriser des groupes humains sur des bases biologico-morphologiques et d’en faire une hiérarchie (racisme et racialisme) mais de les appréhender sur des bases ethno-culturelles et sociales. Derrière le maniement du concept complexe, vague et large "d’identité", se camoufle la revendication d’une homogénéité ethno-culturelle, autrement dit d’une France, et dans l’optique pan-européenne de cette mouvance, d’une Europe blanche, païenne et chrétienne. On peut noter là une différence avec la pensée "originelle" gréciste qui critiquait l’hégémonie culturelle et spirituelle chrétienne au détriment des cultures et spiritualités païennes (celtes ou scandinaves par exemple) [3]Pour les identitaires, le combat contre l’Islam est un combat contre les musulmans, ni plus ni moins. Le paradigme politique actuel leur laisse un espace politique potentiel conséquent. La droite parlementaire en reprenant à son compte les thèmes "d’identité nationale" et de "la place de l’Islam", par effet de miroir, ne fait que donner du crédit et une certaine légitimité aux thèses et analyses développées depuis 20 ans par les différentes chapelles de la droite nationaliste. L’ "hégémonie culturelle" [4] dans la pensée politique de la "Nouvelle Droite" semble finir par avoir fonctionné, puisque son but a toujours été d’amener la droite gaulliste et libérale à épouser ses thématiques, par l’intermédiaire de "boutiques" communes comme le Club de l’Horloge [5]. Le Club de l’Horloge ayant eu à Lyon jusque dans les années quatre-vingt-dix une audience allant du Front National aux milieux barristes en passant par le Parti Républicain, et à un moindre niveau l’UDF.

Pour les Identitaires, il ne s’agit plus de critiquer le métissage à cause du sous-entendu raciste qu’il induit, mais de lutter contre le multiculturalisme censé provoquer le délitement des "identités". C’est par cette pirouette dialectique que cette droite radicale entend se défendre de toute pensée raciste ("100% identité, 0% racisme"), le mélange des cultures et des peuples conduisant à terme à une disparition de certaines au profit des autres ou à une homogénéisation considérée comme mortifère. Pour que la diversité des cultures et des identités reste possible, il faut construire des murs et des miradors entre elles : chaque terre a son peuple, chaque peuple a sa terre. Pour argumenter sur cette disparition des identités (régionales, nationales et continentales), le musulman tient le rôle de l’envahisseur, qui impose son culte et sa culture. Ici Novopress, pseudo "agence d’information indépendante" a pour mission de relever au quotidien tous les faits divers permettant de mettre à jour la guerre civilisationnelle en cours. Peu importe que tous les faits divers n’aient pas de liens tangibles entre eux, le seul fait que ceux sélectionnés dans l’actualité locale ou nationale concernent des musulmans, des personnes issues de l’immigration ou d’origine magrébine, sert de preuve en soi du péril qui nous guetterait. Les méchants musulmans et maghrébins (traduire "les Arabes") d’un côté et les gentils Français (traduire "blancs et non musulmans") de l’autre. Pour autant coller l’étiquette de "fascistes" aux identitaires est une approximation politique. D’une part, le mot est galvaudé et utilisé à tort et à travers et surtout il ne rend pas compte de la stratégie pernicieuse de la doctrine identitaire. Cela n’empêche pas qu’individuellement certains identitaires restent inspirés par les doctrines fascistes et néo-fascistes italiennes comme le montre les connexions entre une partie des identitaires français et les néo-fascistes de Casapound.

Développement local et métapolitique

La stratégie identitaire construite depuis 2003 s’axe sur plusieurs aspects. D’une part faire parler d’elle par des "hapenning", des coups médiatiques ou des "buzz"sur la toile comme l’organisation de l’ "apéro rosette pinard" . Ensuite, développer localement plusieurs façades associatives sur des thématiques sociales, culturelles et régionalistes. Enfin, et c’est le dernier objectif, porter une voix au niveau national en profitant de la médiatisation autour de la campagne présidentielle. C’est le concept de "métapolitique" développé par le GRECE et la "Nouvelle Droite" depuis la fin des années 1960. C’est évidemment un défi que s’est lancé cette mouvance, et on peut légitimement douter qu’eux-même pensent en tirer un résultat dans les urnes, le but n’étant pas là. Le Bloc Identitaire, principale organisation adulte de la mouvance du même nom, [6], entend très certainement prendre une place dans le champ politique à droite du Front National, en caressant le rêve d’acquérir suffisamment de poids pour pouvoir, au moins localement, négocier des accords électoraux en vu d’élections locales. Cette dynamique est déjà enclenchée dans les villes de Nice et d’Orange [7] où leur implantation n’est pas anodine. Dans l’optique "métapolitique" reprise de la pensée de la "Nouvelle Droite", les identitaires construisent depuis leur création une stratégie de développement local d’une part et "d’agitation" culturelle et sociale à travers toute une galaxie d’ "associations" plus ou moins fictives dans le sens où l’on retrouve souvent les mêmes personnes aux commandes.




A Lyon les identitaires travaillent depuis plusieurs années à développer leur réseau local et à s’implanter "culturellement". Du côté culturel stricto sensu, après la courte expérience du "label" identitaire lyonnais Voraces productions [8] (créé en son temps par Gérald Pichon alias Franck Lancier, monté à Paris depuis 2009), ils se sont recentrés sur le localisme culturel à travers l’association Les Petits Lyonnais (appelé aussi Culture Lyon) qui organise depuis trois ans une montée aux flambeaux à Fourvière à l’occasion du 8 décembre , en développant tout un discours se voulant populaire et critiquant la folklorisation au profit du tourisme et du commerce.

 
Le porte parole de l’asso "Les Petits Lyonnais"
L’étape la plus récemment franchie est l’ouverture d’un local, du nom convenu mais qui fait tellement "gone", La Traboule, situé dans le quartier Saint-Jean, à deux pas de la Place du Change [9]. Bien qu’officialisé seulement le 13 avril dernier, les identitaires prétendent que son ouverture publique remonte au mois d’octobre 2010, ce qui est un mensonge ridicule alors qu’il y a encore quelques semaines, il était en pleins travaux. Peut-être confondent-ils les débats privés du Cercle de Précy (énième étiquette locale pour un groupe organisant des débats politico-théoriques) avec le "public" ? Plus anecdotique, et très certainement créé pour toucher un public jeune ainsi que les milieux indépendants et hooligans, les identitaires lyonnais ont mis sur pied le "club" de sports de combat Lugdunum Torgnole.

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Septembre 2010 à Lyon : Rassemblement en soutien à "Papy Gallinier" organisé par le Bloc Identitaire Lyon, en présence de Fabrice Robert (en costard de profil sur la gauche de la photo) et de Renaud Mannheim leader de Lyon Dissident (sur la droite du cliché avec sa casquette et ses lunettes)
On peut supposer que la prochaine étape sera la présentation par le Bloc Identitaire Lyonnais d’une liste pour les élections municipales de 2014, La Traboule faisant office de local de campagne. Les encouragements à l’implantation locale sur le modèle de ce qui s’est fait à Nice permettent aux identitaires de voir plus "grand", en tentant de jouer de tout leur poid dans le champ politique d’une grande agglomération. La difficulté pour eux sera très certainement l’opposition au Front National local, tenu par les troupes de Bruno Gollnisch et l’Oeuvre Française, qui correspondent mieux aux tendances catholiques traditionalistes et intégristes très présentes entre Rhône et Saône depuis toujours. Lyon a longtemps été une ville très catholique et le paganisme des nationalistes-révolutionnaires ou des grécistes n’a jamais eu forte audience. De plus la structure militante lyonnaise est plutôt faible, bien qu’ils se targuent de compter sur une cinquantaine de militants actifs, les identitaires sont menés par un noyau dur de 10 à 15 personnes, comme c’est le cas depuis leur création. Le cercle de sympathisants s’est élargi mais reste volatile, en témoigne notamment les (plus) jeunes et les hooligans qui se sont depuis plusieurs mois rapprochés de la mouvance néo-nazie.

Le 14 mai prochain : exposition porcine
À la différence de celle de Paris, on peut s’attendre à ce que les rangs de la manifestation soient composés d’autres chapelles de la droite nationaliste, et notamment des milieux radicaux de manière plus importante. Le potentiel local est non négligeable de ce côté. On peut s’attendre à ce que le "service d’ordre" ait ainsi pour tâche de tenir les rangs et d’éviter les dérapages. L’avantage des masques de cochons sera de pouvoir dissumuler les têtes d’os et d’éviter de renvoyer l’image d’une manifestation de crânes rasés caricaturaux.
L’influence qu’a prise la mouvance néo-nazie sur l’agglomération lyonnaise grâce aux "activités" du local Lyon Dissident / Bunker Korps Lyon peut être problématique pour la fine équipe de Rebeyne !. En effet, les camouflés du Blood & Honour Lugdunum, par les nombreux concerts dans leur local, drainent à eux depuis un peu plus d’un an tout ce que Lyon compte de jeunes racistes, xénophobes et apprentis nationalistes. Tous ces jeunes se contentent d’un folklore fasciste et radical sans grande pensée politique bien établie. C’est ainsi que l’on a pu en voir un certain nombre qui gravitaient autour de Rebeyne ! aller se blottir dans les bras tatoués des trentenaires de l’association Rock ’N’ Gones.



Les identitaires lyonnais depuis le début de la mobilisation contre le local Lyon Dissident s’en tiennent le plus éloigné possible et n’ont apporté aucun soutien officiel, niant toutes relations individuelles ou d’organisations. Même s’il est vrai qu’il n’y a pas de relations entre ces deux groupes, les connexions individuelles existent mais restes marginales et concernent surtout les moins de 25 ans. Certains leaders du BKL appellent leurs sympathisants à participer à la manifestation du 14 mai en prenant soin d’avoir une tenue vestimentaire passe-partout et de laisser les rangers à la maison. Que feront-ils le 14 mai ? Comment les identitaires géreront-ils leur présence et l’impact qu’elle pourrait avoir sur l’image qu’ils entendent donner d’eux-même et de leur évènement ? Pour conclure, la manifestation terroir (nous attendons avec impatience la campagne pour la défense de la quenelle au brochet...) promise par les identitaires lyonnais le 14 mai prochain sera l’occasion d’une démonstration de force nationaliste et xénophobe. En profitant des difficultés socio-économiques les identitaires entendent désigner l’ennenmi intérieur responsable de tous les maux : le musulman. Dans le contexte actuel, le travail leur est déjà savamment mâché, de la gauche sociale-démocrate à la droite néo-libérale conservatrice. Outre les contre-manifestations ou rassemblements qui pourront être organisés ce même jour, il est urgent pour les progressistes de renverser les bases même du débat politique.
NB : Cet article sera prochainement mis à jour, augmenté, complété, illustré, et publié dans un autre format.



[1] http://rebellyon.info/Polemiques-a-... et aussi http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapi...
[2] La "Nouvelle Droite" désigne un courant politique et idéologique représenté par deux organisations : le Groupement de Recherche et d’Etudes pour la Civilisation Européenne (GRECE) fondé le 17 janvier 1969 et le Culb de l’Horloge apparu en 1974.
[3] "[...] la christianisation de l’Europe fut l’évènement le plus désastreux de toute l’histoire advenue à ce jour, la catastrophe au sens propre du terme." Alain de Benoist, principal animateur et idéologue de cette mouvance.
[4] Pour la "Nouvelle Droite", la prise du pouvoir politique, qui reste l’objectif, passe par la conquête du pouvoir culturel et le combat des idées. En d’autres termes, arriver à imposer ses thématiques et ses analyses comme bases de débat.
[5] Ce "club" développe une idéologie libérale, nationale et autoritaire ayant avant tout pour vocation l’entrisme dans la haute administration : "Ce dont nous avons besoin, c’est d’hommes influents ayant leur place dans les sphères de décision d’aujourd’hui et plus encore dans celles de demain" Nouvelle Ecole n° 9 (revue proche du GRECE).
[6] La mouvance identitaire désigne plusieurs organisations politiques qui s’en réclament comme Terre & Peuple ou la Nouvelle Droite Populaire.
[7] Dont le Maire, Jacques Bompard, est président de la Ligue du Sud.
[8] 3 concerts organisés entre 2006 et 2007 dans une salle louée à un particulier sur la commune de Planaise non loin de l’aéroport Saint-Exupéry.
[9] Ironie de l’histoire, le GRECE lyonnais, en prenant au fil des décennies des noms différents (Cercle Europe, Cercle Galilée ou Cercle Henri Vincenot) a toujours été domicilié au 3 place du Change dans le 5e arrond de Lyon.

Source:
http://www.rezocitoyen.fr
http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article474

Hugo Delire : Sarkozy Degage



hugo delire, compil des 3 premiers freestyle morceau choisi sur le thème de la politique.

Source:
http://nouvelleco.info

Prisonnier du passé



L'histoire se répète en boucle !!!

Et elle profite toujours aux mêmes..



Source:
http://www.nouvelleco.info/index.php?file=Forum&page=viewtopic&forum_id=9&thread_id=58#124

Parisseveille.info : Pour un front commun démocratique

SôS-soutien aux sans-papiers
Pour un front commun démocratique
Communiqué du 4 mai 2011

Que le gouvernement provisoire tunisien ne collabore pas avec la politique raciste de l’Europe forteresse, en refusant de délivrer des laisser-passer pour les expulsions.

Qu’Europe écologie-les Verts se désolidarise de même de la politique gouvernementale et municipale indigne.

Qu’un front commun démocratique se dresse contre le front commun des États autoritaires et racistes.

C’est ce à quoi appelle SôS-sans-papiers, suite à l’expulsion des tunisiens de l’avenue Simon Bolivar.
Voir communiqué ci-dessous :
Aujourd’hui mercredi 4 mai, avec la complicités de la mairie de Paris, les souchiens casqués et bottés de Guéant sont entré en piste au 51, avenue Simon Bolivar à Paris pour déloger avec une violence inouïe les « héros de la révolution tunisienne ».


L’aide policière proposée par Michèle Alliot-Marie à Ben Ali pour la répression de son peuple devient effective mais sur le sol français...

Sôs soutien ô sans papiers appelle le gouvernement provisoire Tunisien à ne pas collaborer aux exactions et expulsions illégales du président Sarkozy en ne délivrant pas de laisser passer pour la Tunisie.

Ne nous laissons pas abuser par certains diviseurs, avocats et autres Delanoé dont le seul but est de se racheter une conduite après s’être engraissés sur le dos des tunisiens auprès de leur ami Ben Ali.

SôS exige du groupe Europe écologie de Paris de ne plus demander aux réfugiés de se disperser le soir tous en sachant que la police les rafle ainsi dans la plus grande discrétion.

SôS soutien ô sans papiers exige avec force la libération immédiate des réfugiés et des militants raflés par la police française digne héritière des sbires du préfet Papon.

SôS salue la détermination des parisiens et des parisiennes qui comme avant déjà à Calais, à Angers, à Tours, Marseille, Séte, Aix, etc... se sont aujourd’hui levés pour tenter de protéger nos camarades.

SôS soutien ô sans papiers appelle à filmer, résister, entraver l’action de la police française ainsi qu’à des actions de solidarités dans les centres de rétention véritables prisons pour étrangers.

Fermeture des centres de rétention pour étrangers, des papiers pour tous, libre circulation, libre installation

[Source : SôS]

Source : 
http://www.rezocitoyen.fr/
http://parisseveille.info/pour-un-front-commun-democratique,2862.html