Cette semaine, l’énarque François Asselineau, président du mouvement souverainiste Union populaire républicaine (UPR) débarque à Lyon, dans le cadre de la tournée qu’il mène actuellement à travers toute la France pour recruter des troupes. Il a même tenté de s’inviter à Radio Canut ce mardi 7 juin, mais l’émission a pu être annulée à temps, ce dont nous nous félicitons. Néanmoins, comme d’autres conférences sont prévues - notamment au centre multiculturel Art Dreams, en plein coeur de la Croix-Rousse - il n’est pas inutile de rappeler qui est François Asselineau et pourquoi il faut le combattre.
A Paris, ce sont les rassemblements et les commissions des Indigné-e-s qui font l’objet d’une tentative d’infiltration.
A Paris, ce sont les rassemblements et les commissions des Indigné-e-s qui font l’objet d’une tentative d’infiltration.
L’UPR un mouvement souverainiste qui ratisse large, notamment chez les soraliens, les larouchistes mais aussi chez les chevénementistes, au PRCF, etc. Dans un communiqué publié sur Facebook il y a plus d’un an [1], des cadres de son parti expliquaient déjà, tout en se dédouanant d’avoir quoique ce soit à voir idéologiquement avec ces gens-là : « il est tout simplement faux d’affirmer que François Asselineau refuse tout dialogue avec les adhérents de E&R, comme avec les adhérents de S&P, et comme avec les adhérents du Comité Valmy. » En conclusion, ils réaffirmaient : « L’adhésion à l’UPR reste grande ouverte à tous les membres de E&R, de S&P, du Comité Valmy, comme de ceux du RIF, du MPEP, du POI, du MDC, de DLR, du MPF, du Front de Gauche, et de tous les autres mouvements politiques français, qui auront compris la légitimité de notre cause, la justesse de notre Charte, la clarté de nos analyses, la rectitude de notre comportement et l’efficacité de notre positionnement [2]. »
Conformément à cette politique de recrutement tous azimuts, ce groupuscule se prétend « ni de droite ni de gauche », la lutte contre l’Union européenne (UE) étant selon lui la priorité absolue devant laquelle doivent s’effacer tous les clivages. Comme beaucoup de mouvements s’auto-proclamant « dissidents » voire « résistants », l’UPR se réfère à la Résistance française (avec un discours très gaulliste) pour justifier la mise en silence du clivage gauche-droite le temps de vaincre ce nouvel ennemi que serait l’UE, la Résistance ayant eu des composantes droitières tout autant que gauchistes. l’UPR tient ainsi dans sa charte une rhétorique très gaulliste : « libération nationale », « redressement de la France ». Pourtant ce genre d’orientation souffre d’un anachronisme patent, les deux périodes n’étant pas vraiment comparables et l’UE n’étant pas, quoiqu’on en dise, le 3e Reich. D’ailleurs, le clivage gauche-droite parcourait l’ensemble de la Résistance française, particulièrement dans le cadre de l’opposition entre communistes et gaullistes [3].
Une idéologie réactionnaire
Cela n’empêche pas Asselineau, qui est pourtant assez peu compétent en la matière si on écoute un tant soit peu ce qu’il en dit, de donner des « cours d’histoire » développent le mythe de la « France éternelle », vieille antienne de l’extrême droite, au cours desquels il développe une historiographie profondément réactionnaire : mise en avant de « nos ancêtres les Gaulois » comme des « premiers Français » et des premiers « résistants » à l’invasion étrangère (suivant une historiographie très « 3e République »), ou bien une histoire des 19e et 20e siècle axée sur la valorisation de la nation-française-que-tous-les-peuples-du-monde-envient, dans laquelle n’apparaît ni l’affaire Dreyfus, ni le Front Populaire, ni la guerre d’Algérie (au contraire, la colonisation a bien entendu eu des "aspects positifs) ni Mai-68. Des oublis idéologiquement significatifs, puisqu’ils ont tous trait à l’histoire de la gauche et du mouvement ouvrier. Et quand il n’oublie pas d’en parler, Asselineau réécrit cette histoire : ainsi, il ne parle de la Commune de Paris quand tant que mouvement patriote de résistance à l’invasion étrangère. Tout ceci pour en arriver à la conclusion que le nouvel ennemi venu de l’étranger qu’il faudrait abattre serait l’« empire » européen.
Cette vision transparaît aussi à la lecture de la charte de l’UPR, qui prétend rétablir la « souveraineté » nationale et « redonner à la France sa vraie personnalité », tout en ne disant rien sur le rôle fondamental des Etats-nations dans la construction européenne et la complicité de leur gouvernements dans la mise en place des politiques ultralibérales et destructrices de service publics certes décidées au niveau européen, mais qui vont parfaitement dans le sens des politiques voulues par les gouvernements de chaque état, et ce depuis de longues années. D’ailleurs, l’UPR ne dit rien non plus sur le fait que rien de garantit a priori que même si l’UE n’était pas là, les mêmes politiques n’auraient pas cours. Pourquoi ce silence ? Serait-ce parce qu’Asselineau a conseillé plusieurs gouvernements français au moment où ils détruisaient les droits sociaux et les services publics qu’il prétend aujourd’hui défendre ?
Des sympathies droitières très marquées
Car si on revient sur le parcours politique d’Asselineau, il devient évident que cet homme est de droite, et même issu de la droite dure : sorti d’HEC et de l’ENA, il a occupé des postes de directeur de cabinet auprès de ministres du gouvernement Juppé casseur de retraites et de sécu de 1995-1996, avant de rejoindre en 1999 le RPF de Philippe de Villiers et Charles Pasqua. Entre 2000 et 2004, il occupe des postes importants de conseillers aux côtés de Pasqua, alors président du Conseil général des Hauts-de-Seine. Toujours avec le même, alors allié à Jean Tibéri il se présente (et est élu) sur une liste de droite dissidente aux municipales parisiennes de 2001. C’est sans étonnement qu’on le voit nommé par Nicolas Sarkozy le 20 octobre 2004 à la tête de la direction générale à l’intelligence économique à Bercy, et travaille alors en étroite collaboration avec Jean-Pierre Raffarin, autre grand casseur de droits sociaux s’il en est. Il finit par être mis sur la touche par Sarkozy en raison de ses prises de position en faveur du protectionnisme, ce qui lui permet depuis de se prévaloir d’un brevet d’anti-sarkozysme censé lui donner une respectabilité progressiste. Mais ne nous y trompons pas, et continuons : fin 2004, il rejoint l’UMP. Mi-novembre 2008, il rejoint pour trois mois le comité directeur du RIF (Rassemblement pour l’indépendance de la France), un mouvement souverainiste situé à l’ultra-droite, puis fonde l’UPR en 2007 [4]. Lors des municipales qui suivent, ils se présente dans le 17e arrondissement de Paris contre Françoise de Panafieu.
Les interventions médiatiques d’Asselineau, ainsi que le choix de certains lieux pourtant réputés d’extrême droite pour donner des conférences, achèvent de le classer dans le champ politique : notre énarque a ainsi donné le 7 janvier 2010 une conférence chez les soraliens marseillais de la Cobema [5] mais aussi chez Serge Ayoub (dit « Batskin », le leader des boneheads parisiens) le 8 avril suivant, soi-disant « à l’insu de son plein gré » (bien que la conférence ait duré quatre heures et ce soit déroulée dans une ambiance très cordiale sinon sympathique, aux dires de plusieurs témoins). Il est aussi intervenu sur la radio conspirationniste parisienne Ici et Maintenant à, l’invitation de l’animateur d’extrême droite Pierre Jovanovic, ou encore sur Radio Courtoisie et Radio Notre-Dame.
Asselineau dégage !
Quelques mots pour finir sur l’invitation d’Asselineau à Radio Canut : ce n’est pas la première fois que notre homme tente de se faire inviter ou se fait inviter par des radios de gauche, sinon alternatives. Ce genre d’invitations lui servent de caution contre les mauvaises langues qui auraient l’audace de le dénoncer comme un personnage d’extrême droite. Ainsi, alors que l’UPR a été mis en cause récemment sur le site d’information libre HNS-Infos pour avoir tenté d’infiltrer le mouvement des « Indignés » parisiens [6], François Asselineau a opposé sur Facebook l’invitation à Radio Canut :
Quand un souverainiste ultranationaliste joue un média libre contre un autre média libre pour s’auto-décerner un brevet de « résistant », il y a un problème. Nous ne pouvons donc que nous féliciter de la décision prise par Radio Canut d’annuler cette invitation. Inutile d’aider Asselineau à chasser sur nos platebandes, refusons toute complaisance avec le personnage, qui ne ferait qu’affaiblir le camp du combat antifasciste.
Des antifascistes lyonnais et parisiens
(avec la documentation réunie par Marie-Anne Boutoleau, journaliste indépendante)
Conformément à cette politique de recrutement tous azimuts, ce groupuscule se prétend « ni de droite ni de gauche », la lutte contre l’Union européenne (UE) étant selon lui la priorité absolue devant laquelle doivent s’effacer tous les clivages. Comme beaucoup de mouvements s’auto-proclamant « dissidents » voire « résistants », l’UPR se réfère à la Résistance française (avec un discours très gaulliste) pour justifier la mise en silence du clivage gauche-droite le temps de vaincre ce nouvel ennemi que serait l’UE, la Résistance ayant eu des composantes droitières tout autant que gauchistes. l’UPR tient ainsi dans sa charte une rhétorique très gaulliste : « libération nationale », « redressement de la France ». Pourtant ce genre d’orientation souffre d’un anachronisme patent, les deux périodes n’étant pas vraiment comparables et l’UE n’étant pas, quoiqu’on en dise, le 3e Reich. D’ailleurs, le clivage gauche-droite parcourait l’ensemble de la Résistance française, particulièrement dans le cadre de l’opposition entre communistes et gaullistes [3].
Une idéologie réactionnaire
Cela n’empêche pas Asselineau, qui est pourtant assez peu compétent en la matière si on écoute un tant soit peu ce qu’il en dit, de donner des « cours d’histoire » développent le mythe de la « France éternelle », vieille antienne de l’extrême droite, au cours desquels il développe une historiographie profondément réactionnaire : mise en avant de « nos ancêtres les Gaulois » comme des « premiers Français » et des premiers « résistants » à l’invasion étrangère (suivant une historiographie très « 3e République »), ou bien une histoire des 19e et 20e siècle axée sur la valorisation de la nation-française-que-tous-les-peuples-du-monde-envient, dans laquelle n’apparaît ni l’affaire Dreyfus, ni le Front Populaire, ni la guerre d’Algérie (au contraire, la colonisation a bien entendu eu des "aspects positifs) ni Mai-68. Des oublis idéologiquement significatifs, puisqu’ils ont tous trait à l’histoire de la gauche et du mouvement ouvrier. Et quand il n’oublie pas d’en parler, Asselineau réécrit cette histoire : ainsi, il ne parle de la Commune de Paris quand tant que mouvement patriote de résistance à l’invasion étrangère. Tout ceci pour en arriver à la conclusion que le nouvel ennemi venu de l’étranger qu’il faudrait abattre serait l’« empire » européen.
Cette vision transparaît aussi à la lecture de la charte de l’UPR, qui prétend rétablir la « souveraineté » nationale et « redonner à la France sa vraie personnalité », tout en ne disant rien sur le rôle fondamental des Etats-nations dans la construction européenne et la complicité de leur gouvernements dans la mise en place des politiques ultralibérales et destructrices de service publics certes décidées au niveau européen, mais qui vont parfaitement dans le sens des politiques voulues par les gouvernements de chaque état, et ce depuis de longues années. D’ailleurs, l’UPR ne dit rien non plus sur le fait que rien de garantit a priori que même si l’UE n’était pas là, les mêmes politiques n’auraient pas cours. Pourquoi ce silence ? Serait-ce parce qu’Asselineau a conseillé plusieurs gouvernements français au moment où ils détruisaient les droits sociaux et les services publics qu’il prétend aujourd’hui défendre ?
Des sympathies droitières très marquées
Car si on revient sur le parcours politique d’Asselineau, il devient évident que cet homme est de droite, et même issu de la droite dure : sorti d’HEC et de l’ENA, il a occupé des postes de directeur de cabinet auprès de ministres du gouvernement Juppé casseur de retraites et de sécu de 1995-1996, avant de rejoindre en 1999 le RPF de Philippe de Villiers et Charles Pasqua. Entre 2000 et 2004, il occupe des postes importants de conseillers aux côtés de Pasqua, alors président du Conseil général des Hauts-de-Seine. Toujours avec le même, alors allié à Jean Tibéri il se présente (et est élu) sur une liste de droite dissidente aux municipales parisiennes de 2001. C’est sans étonnement qu’on le voit nommé par Nicolas Sarkozy le 20 octobre 2004 à la tête de la direction générale à l’intelligence économique à Bercy, et travaille alors en étroite collaboration avec Jean-Pierre Raffarin, autre grand casseur de droits sociaux s’il en est. Il finit par être mis sur la touche par Sarkozy en raison de ses prises de position en faveur du protectionnisme, ce qui lui permet depuis de se prévaloir d’un brevet d’anti-sarkozysme censé lui donner une respectabilité progressiste. Mais ne nous y trompons pas, et continuons : fin 2004, il rejoint l’UMP. Mi-novembre 2008, il rejoint pour trois mois le comité directeur du RIF (Rassemblement pour l’indépendance de la France), un mouvement souverainiste situé à l’ultra-droite, puis fonde l’UPR en 2007 [4]. Lors des municipales qui suivent, ils se présente dans le 17e arrondissement de Paris contre Françoise de Panafieu.
Les interventions médiatiques d’Asselineau, ainsi que le choix de certains lieux pourtant réputés d’extrême droite pour donner des conférences, achèvent de le classer dans le champ politique : notre énarque a ainsi donné le 7 janvier 2010 une conférence chez les soraliens marseillais de la Cobema [5] mais aussi chez Serge Ayoub (dit « Batskin », le leader des boneheads parisiens) le 8 avril suivant, soi-disant « à l’insu de son plein gré » (bien que la conférence ait duré quatre heures et ce soit déroulée dans une ambiance très cordiale sinon sympathique, aux dires de plusieurs témoins). Il est aussi intervenu sur la radio conspirationniste parisienne Ici et Maintenant à, l’invitation de l’animateur d’extrême droite Pierre Jovanovic, ou encore sur Radio Courtoisie et Radio Notre-Dame.
Asselineau dégage !
Quelques mots pour finir sur l’invitation d’Asselineau à Radio Canut : ce n’est pas la première fois que notre homme tente de se faire inviter ou se fait inviter par des radios de gauche, sinon alternatives. Ce genre d’invitations lui servent de caution contre les mauvaises langues qui auraient l’audace de le dénoncer comme un personnage d’extrême droite. Ainsi, alors que l’UPR a été mis en cause récemment sur le site d’information libre HNS-Infos pour avoir tenté d’infiltrer le mouvement des « Indignés » parisiens [6], François Asselineau a opposé sur Facebook l’invitation à Radio Canut :
Quand un souverainiste ultranationaliste joue un média libre contre un autre média libre pour s’auto-décerner un brevet de « résistant », il y a un problème. Nous ne pouvons donc que nous féliciter de la décision prise par Radio Canut d’annuler cette invitation. Inutile d’aider Asselineau à chasser sur nos platebandes, refusons toute complaisance avec le personnage, qui ne ferait qu’affaiblir le camp du combat antifasciste.
Des antifascistes lyonnais et parisiens
(avec la documentation réunie par Marie-Anne Boutoleau, journaliste indépendante)
Notes
[1] A lire ici : http://www.facebook.com/topic.php?u...[2] E&R : Egalité et réconciliation, le mouvement d’Alain Soral ; S&P : Solidarité et progrès, le mouvement de Jacques Cheminade ; DLR : Debout la République, de Nicolas Dupont-Aignan ; MPF : Mouvement pour la France, de Philippe de Villiers ; MDC : Mouvement des Citoyens, actuel MRC, de Jean-Pierre Chevènement. Le M’Pep, le POI et le Comité Valmy sont des mouvements classés à gauche et à l’extrême gauche.
[3] Plus de détails ici : http://www.article11.info/spip/Le-G...
[4] A noter que parmi les fondateurs de ce parti, on comptait aussi Jean Robin, ex-soralien déçu qui a donné plusieurs conférences chez Serge Ayoub et dont le site « Enquête et débat » regorge de contenus plus que douteux, à l’image de ce « débat » Dieudonné/Christine Tasin (Riposte laïque) sur l’« islamisation » de la France. Ceci dit, Jean Robin et François Asselineau semblent fâchés à l’heure actuelle.
[5] Communauté arabo-berbère de Marseille, qui a déjà invité en conférence les négationnistes Israel Shamir et Maria Poumier, mais aussi tout récemment Alain Soral et son ami Le Libre Penseur, un conspirationniste qui cache mal son violent antisémitisme derrière un « antisionisme » de façade.
[6] A lire ici : http://www.hns-info.net/spip.php?ar...
Source: http://rebellyon.info/Attention-l-ultra-droite.html
Ca va faire bientot 27 ans que je vote à gauche donc que l'on ne m'accuse pas de complaisance envers l'extrème droite !
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas cet UPR donc j'ai fait des recherches, et contrairement à vous je suis arrivé à une tout autre conclusion.
J'ai notamment regardé les vidéos qui figurent sur leur site Internet et je n'ai absolument rien vu ni de raciste ni de fasciste. Ils ont l'air de se focaliser sur l'UE et apportent des éléments que je n'avais personnellement jamais entendu auparavant. Si bien que cette histoire d'UE commence à m'intriguer et que j'ai commencé mes recherches de mon côté. Il est hors de question que je me fie à un énarque venu d'on ne sait où. Mais s'il y a quelque chose qu'on ne peut pas lui enlever c'est qu'il s'est fait mettre au placard par Sarkozy parce qu'il commencait à poser trop de questions et que depuis il a l'air boycoté des médias. Je reconnais que c'est à mettre à son actif et lui donne un peu plus de crédit.
J'avais par ailleurs déjà lu le torchon hns-info.net, article anonyme, ne reposant que sur du vent. Etre de gauche ne veut pas dire non plus utiliser des arguments malhonnêtes contre nos adversaires. Et cet article est particulièrement malhonnête, et cela avait d'ailleurs été unanimement reconnu sur le mur facebook de Democratie Reelle Maintenant. Donc je m'étonne que vous basiez votre article en partie sur une source partiale et anonyme dont le but évident est de nuire.
Encore une fois, je ne vois pas en quoi on peut les qualifier d'extrème droite. Je n'ai absoulment rien entendu en ce qui concerne l'immigration ou les étrangers. Il est vrai que le discours est un peu Gaullien, mais est ce une raison pour les qualifier de dangereux extremistes ?
Quant à se féliciter qu'il se fasse censurer à la radio ? Je suis pour la liberté d'expression et ne me réjouirai jamais que quelque sorte de censure soit exercée sur nos adversaires. C'est lâche et ne correspond pas à ma définition de démocratie.
Au passage, toutes mes tentatives de démystification ont été censurées par Rebellyon. Mais venant d'un site si malhonnête, cela ne m'étonne même pas.
RépondreSupprimerCa va faire bientot 27 ans que je vote à gauche donc que l'on ne m'accuse pas de complaisance envers l'extrème droite !
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas cet UPR donc j'ai fait des recherches, et contrairement à vous je suis arrivé à une tout autre conclusion.
J'ai notamment regardé les vidéos qui figurent sur leur site Internet et je n'ai absolument rien vu ni de raciste ni de fasciste. Ils ont l'air de se focaliser sur l'UE et apportent des éléments que je n'avais personnellement jamais entendu auparavant. Si bien que cette histoire d'UE commence à m'intriguer et que j'ai commencé mes recherches de mon côté. Il est hors de question que je me fie à un énarque venu d'on ne sait où. Mais s'il y a quelque chose qu'on ne peut pas lui enlever c'est qu'il s'est fait mettre au placard par Sarkozy parce qu'il commencait à poser trop de questions et que depuis il a l'air boycoté des médias. Je reconnais que c'est à mettre à son actif et lui donne un peu plus de crédit.
J'avais par ailleurs déjà lu le torchon hns-info.net, article anonyme, ne reposant que sur du vent. Etre de gauche ne veut pas dire non plus utiliser des arguments malhonnêtes contre nos adversaires. Et cet article est particulièrement malhonnête, et cela avait d'ailleurs été unanimement reconnu sur le mur facebook de Democratie Reelle Maintenant. Donc je m'étonne que vous basiez votre article en partie sur une source partiale et anonyme dont le but évident est de nuire.
Encore une fois, je ne vois pas en quoi on peut les qualifier d'extrème droite. Je n'ai absoulment rien entendu en ce qui concerne l'immigration ou les étrangers. Il est vrai que le discours est un peu Gaullien, mais est ce une raison pour les qualifier de dangereux extremistes ?
Quant à se féliciter qu'il se fasse censurer à la radio ? Je suis pour la liberté d'expression et ne me réjouirai jamais que quelque sorte de censure soit exercée sur nos adversaires. C'est lâche et ne correspond pas à ma définition de démocratie.
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Tiens, vous aussi censurez mes messages ? Etrange...
Vous avez été auto-censuré par Blogueur, votre article est passé directement dans SPAM.
RépondreSupprimerC'est nous, qui l'avons re-publié.
Le mouvement du 30 Avril se bat pour une réelle démocratie, et pour une assemblée constituante, contre la droite et l’extrême-droite.
Nous sommes contre l'union européenne et le FMI qui conspire contre les peuples et la démocratie.
Si vous commencez à tous vous battre entre vous.... permettez moi de vous dire que vous faite le jeu de Sarko en beauté....c'est comme si vous l'applaudissiez quotidiennement. Il ne demande que ça.
RépondreSupprimerQuelle est votre priorité? la souveraineté en est un pas si mal je crois surtout dans le contexte d'une Europe aussi décadente.
C'est aussi dans le combat que le respect et la compréhension naissent. Rejetter par principe c'est faire acte d'idéologie et de manque de perspective. Regarder comme les socialistes sont sordides à se détester entre eux...qui a envi alors de les élire?
Je crois que vous vous trompez d'ennemi !
RépondreSupprimerL'UPR est plus proche de vos idées que ne l'est cette Marie Anne Boutelleau, Ornella Guyet de son vrai nom.
Cette femme vient du serail comme vous pouvez le constater vous meme:
"La première surprise révélée par Internet est que Mlle Ornella Guyet a été retenue pour être l’une des 25 intervenants, triés sur le volet, dans un Séminaire sur les Médias Internationaux, organisé à Paris du 15 au 21 mars 2009 sous l’égide du Center for the Study of International Communications et de la School of Media and Public Affairs de l’Université George Washington de Washington."
La suite ici, ça vaut le détour !
http://www.u-p-r.fr/actualite/upr/qui-veut-nuire-a-lupr-dr-jekyll-mrs-hyde-lantifasciste-boutoleau-et-la-tres-americanophile-professor-guyet