PARIS - Entre 150 et 200 jeunes "indignés" ont participé samedi à un "flashmob" (mobilisation-éclair) sur le parvis du centre Georges-Pompidou à Paris pour dénoncer les effets de la crise et exiger "une démocratie réelle", a constaté un journaliste de l'AFP.
Peu avant 16H00, ils se sont rassemblés sur la place Beaubourg où des tracts ont été distribués. Sur les pancartes, on pouvait lire, entre autres: "Stop à l'individualisme", "Nos cerveaux ne sont pas à vendre", "El pueblo unido" (le peuple est uni, ndlr).
Puis, peu après 16H00, ils se sont allongés sur le parvis pendant quelques minutes pour dénoncer "l'immobilisme des politiques", a dit à l'AFP Federico Zalamea, un des leaders du mouvement.
Les slogans "Indignez-vous, rejoignez-nous" ou "Oligarchie, ça suffit!" ont été scandés alors qu'ils se dirigeaient vers l'Hôtel de Ville pour une opération identique.
"On veut attirer le regard des gens sur le besoin de démocratie réelle", a asséné Céline Meneses, membre de la commission "extension" du mouvement espagnol de la Puerta del Sol.
Les manifestants se sont bâillonné la bouche avec de l'adhésif, afin de protester contre le manque d'échos auprès des élus. Ils dénoncent également "l'accaparement du pouvoir par les systèmes financiers, l'asservissement aux banques et aux marchés financiers", a relaté Francis Biot, salarié dans le privé.
Puis, place de l'Hôtel de Ville à Paris, quelques dizaines d'entre eux ont distribué des tracts et scandé des slogans, avant d'être encerclés au bout d'une dizaine de minutes par les forces de l'ordre, ont expliqué à l'AFP des manifestants.
Une quinzaine de fourgons de police étaient présents sur place, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les "indignés" ont quitté les lieux vers 19H00.
Ils devaient se réunir en commission samedi soir, avant l'assemblée générale prévue dimanche à Beaubourg.
La mobilisation des jeunes Parisiens a débuté le 19 mai, faisant écho au mouvement de contestation spontané né le 15 mai à la Puerta del Sol à Madrid, les jeunes Espagnols exprimant leur ras-le-bol face à la crise économique et au chômage, qui touche près de la moitié de 25 ans.
Peu avant 16H00, ils se sont rassemblés sur la place Beaubourg où des tracts ont été distribués. Sur les pancartes, on pouvait lire, entre autres: "Stop à l'individualisme", "Nos cerveaux ne sont pas à vendre", "El pueblo unido" (le peuple est uni, ndlr).
Puis, peu après 16H00, ils se sont allongés sur le parvis pendant quelques minutes pour dénoncer "l'immobilisme des politiques", a dit à l'AFP Federico Zalamea, un des leaders du mouvement.
Les slogans "Indignez-vous, rejoignez-nous" ou "Oligarchie, ça suffit!" ont été scandés alors qu'ils se dirigeaient vers l'Hôtel de Ville pour une opération identique.
"On veut attirer le regard des gens sur le besoin de démocratie réelle", a asséné Céline Meneses, membre de la commission "extension" du mouvement espagnol de la Puerta del Sol.
Les manifestants se sont bâillonné la bouche avec de l'adhésif, afin de protester contre le manque d'échos auprès des élus. Ils dénoncent également "l'accaparement du pouvoir par les systèmes financiers, l'asservissement aux banques et aux marchés financiers", a relaté Francis Biot, salarié dans le privé.
Puis, place de l'Hôtel de Ville à Paris, quelques dizaines d'entre eux ont distribué des tracts et scandé des slogans, avant d'être encerclés au bout d'une dizaine de minutes par les forces de l'ordre, ont expliqué à l'AFP des manifestants.
Une quinzaine de fourgons de police étaient présents sur place, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les "indignés" ont quitté les lieux vers 19H00.
Ils devaient se réunir en commission samedi soir, avant l'assemblée générale prévue dimanche à Beaubourg.
La mobilisation des jeunes Parisiens a débuté le 19 mai, faisant écho au mouvement de contestation spontané né le 15 mai à la Puerta del Sol à Madrid, les jeunes Espagnols exprimant leur ras-le-bol face à la crise économique et au chômage, qui touche près de la moitié de 25 ans.
© 2011 AFP
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