Vendredi après-midi, 5 à 600 personnes étaient rassemblées à Paris, place de la Bastille. Un appel a été lancé à un rendez-vous demain à 15 heures au même endroit.
Ci-dessous, lecture du « manifeste » de l’acampada de la Puerta del Sol :
"Qui sommes-nous ?
Nous sommes des personnes venues ici librement et volontairement, et après la manifestation, nous avons décidé de nous réunir pour continuer à revendiquer la dignité et la conscience politique et sociale.
Nous ne représentons aucun parti ni aucune association.
Ce qui nous uni, c’est la vocation d’un changement.
Nous sommes ici par dignité, et par solidarité envers ceux qui ne peuvent pas être ici.
Pourquoi sommes-nous ici ?
Nous sommes ici parce que nous voulons une société nouvelle qui donne la priorité à la vie, par-dessus les intérêts économiques et politiques.
Nous sommes en faveur d’un changement de la société et de la conscience sociale.
Démontrer que la société ne s’est pas endormie, et que nous continuerons à nous battre pour nos objectifs, par la voie pacifique.
Nous demandons la mise en liberté de ceux qui ont été arrêtés hier, et qu’ils soient relâchés sans inculpation.
Nous voulons tout. Nous le voulons maintenant.
Et si tu es d’accord avec nous, joins-toi.
C’est mieux de risquer et de perdre, que de perdre pour n’avoir pas risqué !"
Ci-dessous, lecture du « manifeste » de l’acampada de la Puerta del Sol :
"Qui sommes-nous ?
Nous sommes des personnes venues ici librement et volontairement, et après la manifestation, nous avons décidé de nous réunir pour continuer à revendiquer la dignité et la conscience politique et sociale.
Nous ne représentons aucun parti ni aucune association.
Ce qui nous uni, c’est la vocation d’un changement.
Nous sommes ici par dignité, et par solidarité envers ceux qui ne peuvent pas être ici.
Pourquoi sommes-nous ici ?
Nous sommes ici parce que nous voulons une société nouvelle qui donne la priorité à la vie, par-dessus les intérêts économiques et politiques.
Nous sommes en faveur d’un changement de la société et de la conscience sociale.
Démontrer que la société ne s’est pas endormie, et que nous continuerons à nous battre pour nos objectifs, par la voie pacifique.
Nous demandons la mise en liberté de ceux qui ont été arrêtés hier, et qu’ils soient relâchés sans inculpation.
Nous voulons tout. Nous le voulons maintenant.
Et si tu es d’accord avec nous, joins-toi.
C’est mieux de risquer et de perdre, que de perdre pour n’avoir pas risqué !"
Le 17, début de l’acampada :
« Ici, nous sommes venus pour faire la démocratie réelle ! »
« Nous ne sommes d’aucun collectif, d’aucun syndicat, et d’aucune association, nous sommes des personnes. »
« Nous sommes le peuple. Et nous avons le droit de nous exprimer. »
« Nous sommes venus exiger ce que nous méritons. »
« La classe politique est éloignée de la citoyenneté. Sa priorité est le lucre, ses propres bénéfices… »
« Nous avons le droit de nous indigner. »
« Il y a cinq mineurs qui ont été arrêtés, qui ont besoin de notre soutien. »
« Liberté immédiate ! »
« Nous sommes beaucoup, beaucoup plus qu’on n’aurait pu l’imaginer. »
« Quelques questions se posent. La première : voulons-nous rester ici cette nuit ? »
Et la foule répond :
« – Oui !!! »
Puis scande : « Restons sur la place ! »
« Le peuple uni, ne sera jamais vaincu ! »
« Il faut savoir que nous sommes plus nombreux que nous l’avions imaginé. »
« Nous allons rester plus que nous ne le pensions. »
« Et il faut savoir aussi que nous avons des appuis : il a treize villes à l’instant avec des acampadas, comme ici. »
« Il y a supplémentairement quinze à vingt villes qui préparent des acampadas. »
"De plus, il y a des choses qu’il faut que nous sachions tous, et pas seulement quelques uns. Ce n’est pas l’affaire d’un jour. On doit rester en contact.
tomalaplaza.net
« Nous ne sommes pas sur facebook, nous sommes dans la rue ! »
« Ce matin quand des journalistes de la télé espagnole sont venus, cinq personnes voulaient parler, et la police les a identifié et empêché de parler avec la presse… »
« Il y a une seule question ce soir, à savoir, si nous voulons aller beaucoup plus loin ! » « Si nous voulons faire des assemblées ! » « Si nous voulons travailler ! » « Si nous voulons rester ici jusqu’à dimanche ! »
Et la foule répond :
« Oui !!! »
[Source : youtube]
Source:
http://parisseveille.info/ici-nous-sommes-venus-pour-faire,2880.html
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